tag:blogger.com,1999:blog-39149871551414801122024-03-19T00:56:03.100-07:00Lettres de ma campagneBlog d'un retraité de l'enseignement primaire à la campagneJean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.comBlogger22125tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-29995908127136931822015-05-28T06:53:00.004-07:002015-05-28T06:53:53.223-07:00<h2>
<span style="font-size: x-large;"><i>Flotte petit drapeau...</i></span></h2>
<br />
<h3>
<i>Le transfert au Panthéon, le 27 mai 2015, des cendres de Jean Zay , en même temps que de trois autres héros républicains, suscite aujourd’hui l’indignation de « patriotes » qui n’hésitent pas à rejouer la partition des fascistes français des années trente.</i></h3>
<br />Une belle brochette d’associations patriotiques qui se défendent de « faire de la politique » font circuler une pétition pour s’opposer au transfert au panthéon des restes de l’ancien ministre de l’éducation nationale assassiné par la Milice en 1944. Ils ressortent à cette occasion un argument avancé par le concurrent direct de Jean Zay à une élection législative en 1932 : non seulement « ce ministre du Front populaire n’a été qu’une victime parmi d’autres » — « un point de détail », en somme !—, mais à l’âge de 19 ans, dans le secret de sa chambre, il a commis un poème pacifiste insultant le drapeau tricolore à l’ombre duquel tant d’hommes sont tombés pour des enjeux qui les dépassaient quand il n’a pas couvert de cruelles expéditions coloniales voire des répressions criminelles comme celle des Communards.<br />L’extrême-droite actuelle n’a pas manqué de saluer cette pétition. On peut lire sur le site de « Polemia »: « Jean Zay n’est ni un saint, ni un héros, juste une victime. Il n’est pas mort les armes à la main. Et comme ministre du Front populaire, il a participé au désarmement de la France, antichambre de la défaite de 1940. Ministre de l’Education nationale en 1937, il a aussi posé les fondements de la réforme de l’école dont nous subissons aujourd’hui encore les effets délétères. »<br />Comme l’écrit dans l’Opinion J.D. Merchet, spécialiste reconnu des affaires militaires, « cette affaire est consternante. On peut, et même, on doit débattre des mérites de l'ancien ministre de l'Education nationale du Front populaire. On peut parfaitement estimer qu'il n'a pas sa place au Panthéon, sans être voué aux gémonies. Mais avant de prendre position, il faut travailler un peu et ne pas se contenter de réagir par simple réflexe passionnel ».<br /><br />
<h4>
<span style="font-size: large;"><i>Une erreur de jeunesse?</i></span></h4>
Abreuvé pendant son enfance de littérature cocardière et de glorification quasi religieuse d’un drapeau dont l’extrême droite s’était déjà approprié, il avait écrit, dans le cadre d’un exercice littéraire entre étudiants, en réaction aux textes cocardiers dont on leur rebattait les oreilles, le poème qui suit où il exprimait avant tout son horreur de la guerre dont on venait de sortir.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.<br />Quinze cent mille dans mon pays, <br />Quinze millions dans tout les pays.<br />Quinze cent mille morts, mon Dieu !<br />Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore… <br />
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,<br />Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…<br />Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ? <br />
Quinze cent mille morts, mon Dieu !<br />Quinze cent mille morts pour cette saloperie.<br />Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,<br />Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille, <br />
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,<br />Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.<br />Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières<br />Sans planches et sans prières…<br />Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux<br />De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?<br />Ils ne sont plus que des pourritures…<br />Pour cette immonde petite guenille !<br />Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,<br />Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes <br />
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis<br />Je te hais au nom des squelettes… <br />Ils étaient Quinze cent mille<br />Je te hais pour tous ceux qui te saluent,<br />Je te hais a cause des peigne-culs, des couillons, des putains,<br />Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,<br />Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial, <br />
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.<br />Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,<br />Le blanc livide de tes remords.<br />Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup <br />
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts. <br />
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires, <br />
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.<br />
<h4>
<span style="font-size: large;"><i>Une campagne antisémite ?</i></span></h4>
Le précédent secrétaire aux anciens combattant ne s’y est pas trompé, qui déclarait en mars 2014:<br />Vous fondez votre position sur un poème écrit par Jean Zay en 1924. Ce texte écrit dans sa jeunesse, à l'âge de 19 ans, n'était pas destiné à la publication. Il émerge en 1932, lors d'une campagne électorale et il est communiqué à la presse locale d'extrême-droite qui en fait un argument censé prouver l'appartenance de Jean Zay à "l'anti-France". Bien que Jean Zay s'en soit alors expliqué devant la chambre des députés, il est utilisé par une extrême-droite profondément antisémite pour dresser son procès politique. Il est ainsi publié en 1934 par la presse antisémite, celle-là même qui deviendra collaborationniste après la défaite, et ressurgira à chaque étape de la carrière de Jean Zay alors même qu'en votant le budget de la défense nationale, il manifestait son refus du pacifisme, sa lucidité et sa fermeté face aux périls extérieurs auxquels la France allait devoir faire face. Dès octobre 1940, les mêmes tentèrent de faire le procès d'une personnalité pourtant si viscéralement attachée à la France. C'est en effet Vichy qui le condamne à la dégradation et à la déportation (...). A travers Jean Zay, c'est un régime politique qui était visé, la République. Pourtant, tout dans le parcours de cet homme exemplaire devrait nous convaincre de sa légitimité pour entrer au Panthéon. (...) Ainsi donc, Jean Zay aura été un grand patriote et un grand républicain. Il réunit d'ailleurs aujourd'hui les républicains de droite -ainsi François Fillon en 2004 lui rendit-il hommage- comme de gauche. Je suis certain que l'évidence des mérites de Jean Zay vous conduira à reconsidérer la position que vous avez exprimée, et que vous serez sensible à l'incompréhension qu'elle a pu susciter chez les nombreux Français qui sont attachés à cette figure patriotique".<br /><br />Seules, de rares associations ont retiré leurs signatures.<br />On peut s’interroger sur cette résurgence de la campagne des années 30 qui pilonnait le « juif » Zay (Converti au protestantisme de sa mère et agnostique de fait, il ne l’était que par son père). <br />Son opposant orléanais, lors des élections législatives de 1936, déclarait à ses électeurs : " La lutte n'est pas entre Jean Zay et Maurice Berger, si détestable que soit le ministricule du Torchon rouge : elle est entre la France et les tenants de l'étranger révolutionnaire, entre le Drapeau tricolore et la loque sanglante, entre l'ordre et le désordre . " Quant à Léon Daudet, le 16 juillet 1939, il stigmatisait l'action du " juif Torche Zay " dans un éditorial de L'Action française consacré au ministère de l'Éducation nationale. Pour sa part, Céline, affirmait que " sous le négrite juif Jean Zay la Sorbonne n'est plus qu'un ghetto ". Tous ressassaient le thème de la corruption de la jeunesse par ce ministre juif, comme Marcel Jouhandeau, dans Le Péril juif en 1937 : "Mais la pire calamité, non seulement imminente, actuelle ; accomplie, réalisée déjà sous nos yeux, sans que personne ait seulement crié gare, c'est celle qui regarde l'éducation des enfants et des jeunes Français : M. Jean Zay, un Juif, a entre les mains l'avenir vivant de ce pays : il peut en pétrir à sa guise, à sa mode, la matière et l'esprit. Tout dépend de sa volonté et en effet il vient de réformer l'enseignement. [...]" Ainsi l'on ne chante pas seulement l'Internationale dans les rues ; à l'oreille de l'enfant, à l'oreille du jeune homme, dans nos écoles, on fredonne d'autres paroles moins grossières sans doute, mais qui, pour être plus subtiles, n'en ont pas moins le même sens et les mêmes visées et peu à peu, quand on l'aura bercé de cette chanson, quand il aura oublié qu'il est Français, l'héritier d'un grand peuple et d'un merveilleux passé, devenu homme, il se réveillera l'esclave du Juif. " (cités par Olivier Loubes dans l’Histoire mensuel, de mai 2006) <br />Consulter aussi http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/xxs_0294-1759_2001_num_71_1_1380<br />On sait le rôle néfaste joué dans les années 30 par certaines associations d’anciens combattants qui ont viré dans le fascisme puis dans le vichysme et la collaboration. On peut souhaiter que les signataires de l’appel contre la « panthéonisation » de Jean Zay n’aient pas suivi un chemin identique et qu’avec Roger Karoutchi, conseil régional UMP d’Ile-de-France et ancien ministre, il finissent par « lui reconnaître son rôle de grand républicain » mais aussi par approuver « un signe fort par rapport à la façon dont il a été tué ».<br />J’ajouterai qu’il conviendrait que les amis de ceux qui l’ont assassiné ne le tuent pas une seconde fois.<br />Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-61900906742506637282015-02-12T09:33:00.001-08:002015-02-12T09:51:29.658-08:00ECOLE<br />
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<div class="wP1">
<h2>
<span style="font-size: x-large;"><i><span style="color: #783f04;">L'école en panne d'autorité</span></i></span></h2>
</div>
<div class="wStandard">
<br /></div>
<div class="wP2">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 16.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Quand notre
société tousse, l'école éternue.</span></i></b></div>
<div class="wP2">
<br /></div>
<div class="wStandard">
<br /></div>
<div class="wP5">
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-size: 16.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Les récents
incidents ayant mis en cause de jeunes enfants se refusant à honorer les morts
des dernières tueries de Charlie et du Super Cacher ont remis en lumière une
des faiblesses de notre école : le déficit d'autorité. Rien ne va plus dans
notre bonne république à cause de l'incorrection et de l'indiscipline des
élèves dues à la démission supposée des professeurs, incapables de se faire
respecter.</span></i></b></div>
<div class="wP3">
<br /></div>
<div class="wP3">
Dans son édito de Marianne du 30 janvier 2015, Jacques Julliard
applaudit « <span class="wT1">au retour de l'autorité à l'école </span>»,
dans le discours ministériel tout au moins, comme si cela se décrétait depuis
les bureaux de la rue de Grenelle. Une autorité qui selon lui n'a rien à voir
avec l'autoritarisme mais découle de la supériorité de celui qui sait sur celui
qui ne sait pas. « <span class="wT1">la seule autorité que nous reconnaissons
est celle du savoir et de la raison.</span> » Un savoir qu'il conçoit
comme « <span class="wT1">élaboré selon les règles de l'esprit scientifique</span> ».</div>
<div class="wP3">
<br /></div>
<div class="wP3">
Tout cela est bel et bon mais si un professeur de mathématiques
peut faire autorité dans sa matière, en quoi cela lui donne-t-il une
supériorité dans une discussion d'ordre général ? En quoi un diplôme de
l'enseignement supérieur en latin-grec donne-t-elle autorité à un enseignant
pour discuter du sexe des anges ou de la longueur de la barbe de Mahomet ?</div>
<div class="wP3">
<br /></div>
<div class="wP3">
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de pouvoir compter sur une autorité « naturelle ». D'autres savent
établir leur autorité par un savant mélange de fermeté, de compréhension et de
respect de l'élève… Mais en fait l'essentiel vient des enfants et du monde dans
lequel ils vivent.</div>
<div class="wP3">
<br /></div>
<div class="wP3">
Dans l'école d'autrefois, comme dans la société, le respect de
l'autorité allait de soi. Certains rebelles passaient outre mais ils étaient
minoritaires et contaminaient rarement le troupeau. Des anciens aiment raconter
que lorsqu'ils se plaignaient d'avoir reçu une gifle à l'école, ils en
recevaient une autre en complément à la maison.</div>
<div class="wP3">
<br /></div>
<div class="wP3">
Nous n'en sommes plus là. Nous avons connu mai 1968. Pour le
meilleur et pour le pire. Sous prétexte de respect de l'enfant, le laxisme
s'est installé dans bien des familles avec le culte de l'enfant-roi. Et comme
beaucoup de parents étaient aussi « savants » que les maîtres, ils
ont voulu mettre leur grain de sel dans l'enseignement reçu à l'école par leurs
enfants. Et le statut moral des enseignants s'en est trouvé diminué. En outre,
le consensus social qui avait affermi la 3ème république a depuis longtemps
volé en éclat. Et comme l'école s'est ouverte au monde, elle a importé bien des
conflits extérieurs. </div>
<div class="wP3">
<br /></div>
<div class="wP3">
Par ailleurs, la notion de laïcité ayant été battue en brèche par
une tendance au repli communautaire et l'ignorance des jeunes enseignants (Il
est bien loin le temps des « séminaires laïques » qu'étaient les
« écoles normales d'instituteurs »!) chaque élève prétend relever
d'une autorité supérieure à celle du maître, d'autant que bien des parents
dénient<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=3914987155141480112#_ftn1" name="_ftnref" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;">[1]</span></span></a>à l'école tout rôle éducatif (l'éducation étant considérée comme relevant
exclusivement de la famille) </div>
<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<span style="mso-no-proof: yes;"><span id="goog_392631686"></span><span id="goog_392631687"></span></span></div>
</div>
<span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: .5pt;"><br clear="ALL" style="mso-break-type: section-break; page-break-before: always;" />
</span>
<br />
<div class="wP4">
Aussi, penser que l'autorité du maître puisse être restaurée au
sein de notre système scolaire par la seule volonté d'une ministre relève,
selon la formule de Jacques Julliard, « <span class="wT1">de l'incantation
et de la magie </span>». </div>
<div style="mso-element: footnote-list;">
<br clear="all" />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="ftn" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoNormal">
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=3914987155141480112#_ftnref" name="_ftn1" style="mso-footnote-id: ftn;" title=""><span class="Caractresdenotedebasdepage"><span style="font-family: "Liberation Serif";"><span style="mso-special-character: footnote;">[1]</span></span></span></a><br />
<span style="mso-tab-count: 1;"> </span>/ J'entendais (samedi matin 31/01) une
docte intervenante dans une émission de Serge Moati sur LCP prôner, comme
alternative à la ghettoïsation des établissements, l'imposition d'une plus
grande mixité sociale dans les écoles. Elle oubliait l'existence de
l'enseignement privé qui permet à ceux qui le souhaitent d'échapper aux
promiscuités indésirables (c'est peut-être une des raisons de l'apparent
accroissement des écoles juives permettant dans certains quartiers, à de jeunes
juifs d'échapper aux brimades de jeunes antisémites...)</div>
</div>
</div>
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<span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></span>
<span style="color: #660000; font-family: Georgia, Times New Roman, serif; font-size: x-large;"><i>La dernière classe</i></span><br />
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<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
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5 classes d'une commune rurbaine de la vallée de la Basse Seine, a exercé ses fonctions sans cesser d'enseigner.
Il a connu les profondes mutations qui ont affecté l'école primaire au cours de
l'ère Mitterrand, de l'échec de Savary aux bouleversements modernistes de Joël
Jospin, en passant par Chevènement avec son Informatique pour tous et Monory avec ses maîtres-directeurs.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
A travers ces mémoires on partage rétrospectivement la vie
d'un de ces maîtres d'école ballotés entre deux époques avant de céder la place
aux professeurs d'école qui, bien que forts de leur savoir universitaire de
plus en plus pointu, auront bien du mal à empêcher l'école publique de
doucement sombrer vers le fond des classements internationaux.</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
Les élèves de cette dernière classe ont à présent dépassé la
trentaine. Certains, filles et garçons, sont devenus vendeurs, ouvriers, techniciens, vigiles,
enseignants, ingénieurs, chefs d'entreprise<span style="font-family: "Times New Roman";">…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
Peut-être ne les
a-t-on pas trop mal préparés à la vie<span style="font-family: "Times New Roman";">…</span><o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "Times New Roman";"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "Times New Roman";"><b><i>Le scorpion brun-Thebookedition.com</i></b></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "Times New Roman";">196 p. 14,8x21 Nombreuses illustrations en NB -15 € TTC </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "Times New Roman";">ISBN: </span><span style="line-height: 14px;"><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;">979-10-92559-00-2</span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="line-height: 14px;"><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="line-height: 14px;"><span style="font-family: Times, Times New Roman, serif; font-size: x-small;"><b>Commandes</b>: atelier-du-scorpion-brun@laposte.net</span></span></div>
<!--EndFragment-->Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-16739719919273258632013-01-20T10:28:00.000-08:002013-01-20T10:35:28.854-08:00NOSTALGIE<!--[if !mso]>
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<br />
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-family: Cambria;"><span style="font-size: x-large;">Une plongée
dans le Pays de Caux d’autrefois</span><span style="font-size: 15pt;"><o:p></o:p></span></span></i></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 12.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Philippe
LHOMMET<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 10.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Illustrations
de Jean J. Mourot<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<i><span style="font-family: Cambria;"><span style="font-size: large;">Cauchois d’hier et d’autrefois</span><span style="font-size: medium;"><o:p></o:p></span></span></i></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Scènes et récits de la vie cauchoise de 1900
à 1960<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">204 p. A5 TBE-Le scorpion brun 15</span><span style="font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">€<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">En
vente sur le site </span><a href="http://www.thebookedition.com/"><span style="font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">www.thebookedition.com</span></a><span style="font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"> <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">ou <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: Cambria; font-size: 9.0pt; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">à l’Atelier du Scorpion brun J.M. 622
bis rue de l’Essart 76480 YAINVILLE<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div>
<table align="left" cellpadding="0" cellspacing="0" hspace="0" vspace="0">
<tbody>
<tr>
<td align="left" style="padding-bottom: 0cm; padding-left: 0cm; padding-right: 0cm; padding-top: 0cm;" valign="top"><div class="MsoNormal" style="line-height: 44.45pt; margin-top: 6.0pt; mso-element-anchor-horizontal: column; mso-element-anchor-vertical: paragraph; mso-element-linespan: 3; mso-element-wrap: around; mso-element: dropcap-dropped; mso-height-rule: exactly; mso-line-height-rule: exactly; page-break-after: avoid; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhilEXrzEL6e83Klqva9CefULYXImS3u-L8h7WsZ5W-Voxf32MUHN7LAYC1lBKjlZfieNwDMHot4FQLwAiigKJqg3EsibzGs89z-h-xw619624kCloCflfy30tsskmcnEMOiHBxGcgpELof/s1600/Couv.+dessin+aplati.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="440" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhilEXrzEL6e83Klqva9CefULYXImS3u-L8h7WsZ5W-Voxf32MUHN7LAYC1lBKjlZfieNwDMHot4FQLwAiigKJqg3EsibzGs89z-h-xw619624kCloCflfy30tsskmcnEMOiHBxGcgpELof/s640/Couv.+dessin+aplati.jpg" width="640" /></a></div>
</td>
</tr>
</tbody></table>
</div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Le Pays de Caux n’est plus à la mode dans
notre littérature, comme si Maupassant en avait épuisé les ressources. On
trouve difficilement ceux qui osent encore écrire des histoires cauchoises. Il
subsiste bien quelques rares conteurs ou auteurs dramatiques qui perpétuent le
patois cauchois. Mais les auteurs français semblent ne plus rien avoir à
ajouter aux récits de l’abbé Alexandre ou aux contes de Robert Chouard et la
disparition des éditions Bertout a privé les auteurs locaux des moyens de se
faire éditer sur place.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-top: 2.0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Pourtant, cette péninsule française située
entre Seine et Manche, ce plateau crayeux couvert de limon fertile sur une
couche d’argile à silex que bordent de pittoresques falaises abruptes, a de
quoi séduire, en dépit de sa forte pluviosité qui fait verdir les pâturages et
mieux apprécier le soleil quand il daigne se montrer.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-top: 2.0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Plus encore que ses paysages, ce sont ses
habitants qui méritent l’intérêt. Certes la spécificité cauchoise tend à
s’effacer. La télévision plus que l’école a uniformisé les mentalités et
l’ancien mode de vie rural a presque complètement disparu. Cela n’en rend que
plus intéressante la démarche de Philippe Lhommet. Dans ses contes, il
ressuscite un passé relativement proche, celui de son enfance, quand on
utilisait encore les chevaux et qu’on n’avait pas abattu les hêtres des
« fossés », ces talus qui protégeaient si bien les « masures »
du vent et ...du regard des voisins.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-top: 2.0pt; mso-pagination: none; text-align: justify; text-indent: 7.1pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Dans ce
temps-là et en général dans les deux premiers tiers du XXème siècle, les
villages étaient encore naturellement vivants. L’activité économique ne se
concentrait pas encore dans les métropoles de Dieppe, Rouen, Le Havre. Les
bourgs connaissaient encore les marchés ruraux où les paysans des environs
venaient vendre leur production. Il y avait des « fêtes » où les
jeunes gens faisaient connaissance, des foires aux bestiaux et des ventes aux
enchères. Les écoles n’avaient pas encore été transformées en entrepôts. On ne
prenait pas le car de ramassage pour aller apprendre à lire à des kilomètres de
chez soi. On ne cuisait plus le pain, mais le boulanger passait avec sa
camionnette. Il y avait une « boutique » dans chaque village et pas
encore de supermarchés. Les églises avaient leur curé avec des enfants de
chœur, des fidèles le dimanche et parfois même un suisse ! Sur la côte,
les pêcheurs partaient encore pour de longue campagnes en mer, quelque fois
jusqu’aux bancs de Terre-neuve, et les femmes de marins guettaient anxieusement
le retour des bateaux.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; margin-top: 2.0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria; line-height: 115%; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-size: 11.0pt; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"> C’est
cet univers que fait revivre avec humour le cauchois Philippe Lhommet. De son
village natal de Saint-Pierre-en Port à sa résidence actuelle de Nointot , en
passant par Bolbec, de la boucherie familiale de son enfance au collège où il a
vu passer des générations d’adolescents comme professeur d’éducation physique,
il est resté fidèle au Pays de Caux de ses ancêtres. Les personnages qu’il
décrit, les anecdotes qu’il raconte, ne sortent pas de son imagination mais de
ce qu’il a vu et entendu hier et autrefois. Lire ses contes, c’est pour les
plus anciens retrouver une époque révolue et pour les plus jeunes, nos
petits-enfants, découvrir le monde disparu dans lequel leurs grands-parents et
leurs aïeux ont vécu, dans la peine et dans la bonne humeur, selon les caprices
de la vie.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<!--EndFragment-->Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-39151037736857513162012-09-24T09:35:00.000-07:002013-01-20T10:31:32.731-08:00Ah! les jeunes !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwcBsbAlW-loLoyJiQ4w5NegUBmW48SrjCGJCJp-YMcPtiwyxk1OgbEoKKjEpWb-qCYodcSsN19zusA6LoFsDYjiS47KZ5k97k_8TzYPrCYPo_dI-eqnoDIIdqc4svm4XXvTli6z50U0PX/s1600/Couv+Pol+de%CC%81finitive.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="273" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwcBsbAlW-loLoyJiQ4w5NegUBmW48SrjCGJCJp-YMcPtiwyxk1OgbEoKKjEpWb-qCYodcSsN19zusA6LoFsDYjiS47KZ5k97k_8TzYPrCYPo_dI-eqnoDIIdqc4svm4XXvTli6z50U0PX/s400/Couv+Pol+de%CC%81finitive.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<b><i><span style="font-size: 18.0pt;">Comment on devient un homme ...<o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div style="border: solid windowtext 1.0pt; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-element: para-border-div; padding: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt;">
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<span style="font-size: 13.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">Paul Hislen<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<span style="line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Illustrations de Jean J.Mourot<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<b><i><span style="font-size: 16.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 14.0pt;">Sacré Pol !<o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Épisodes plaisants ou
dramatiques </span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">d’une jeunesse mouvementée<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">des années vingt à quarante</span><span style="line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<span style="line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">240 pages illustrées-14,90 </span><span style="font-family: "Times New Roman"; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">€
TTC - ISBN : 978-2-8106-2464-5<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Ed. <span style="font-variant: small-caps;">Books on Demand</span>-Atelier du Scorpion brun<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="border: none; line-height: 115%; mso-border-alt: solid windowtext .5pt; mso-padding-alt: 1.0pt 4.0pt 1.0pt 4.0pt; padding: 0cm;">
<span style="font-family: "Times New Roman"; line-height: 115%; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Distribution SODIS-En
vente en librairie ou en ligne sur Amazon.fr, etc.<o:p></o:p></span></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Palatino; font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Sémillant
nonagénaire, l’ancien ingénieur ESTP Paul Hislen, s’il a dû débarrasser son
bureau d’études de ses tables à dessin, n’en est pas moins resté actif, ne
serait-ce que devant son ordinateur. Auteur de deux romans policiers, d’un
ouvrage de réflexion dialoguée sur les transformations techniques qui ont
bouleversé notre vie quotidienne ces cent dernières années et de neuf romans
plus ou moins directement nourris de son expérience personnelle mouvementée et
de sa riche expérience professionnelle, il a entrepris de revenir, par le
truchement de son double, le jeune Pol Anicroche, sur des épisodes marquants de
son enfance et de sa jeunesse.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Palatino; font-size: 12.0pt; line-height: 115%; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Au soir de sa
vie, son héros s’interroge : serait-il devenu un
« Monsieur » ? Il lui semble pourtant ne pas avoir renié le
petit garçon né au lendemain de la première guerre mondiale, en Allemagne
occupée, dont les facéties faisaient le désespoir de ses parents.<o:p></o:p></span></div>
<!--[if gte vml 1]><v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" o:spt="75"
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</v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><span style="font-family: Palatino; font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: "MS 明朝"; mso-fareast-language: JA; mso-fareast-theme-font: minor-fareast;"> Dans cette succession de récits abondamment
illustrés par Jean J. Mourot, ancien dessinateur satirique de l’École
Émancipée, Paul Hislen évoque avec humour les péripéties cocasses, ridicules,
ou dramatiques d’une enfance et d’une jeunesse tumultueuses. Il en a connu des
déboires, le jeune Pol, notamment dans les années sombres de la seconde guerre
mondiale, avant de trouver son équilibre et de devenir un homme plutôt qu'un "monsieur".</span><!--EndFragment-->Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-3903276248181980872012-06-17T09:01:00.001-07:002012-06-17T09:10:34.866-07:00Après l'hommage aux soldats d'Afghanistan<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><i><span style="font-family: Cambria; font-size: 24pt;">Soldats de métier <o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<b><i><span style="font-family: Cambria; font-size: 24pt;">ou chômeurs dissimulés ?<o:p></o:p></span></i></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<i><span style="font-family: Cambria; font-size: 16pt;">Les obsèques solennelles des quatre derniers
« morts pour la France » en Afghanistan ont amené certains à
s’interroger : fallait-il une telle solennité pour des hommes qui
n’avaient finalement été victimes que des risques du métier ? Ce métier,
ne l’avaient-il pas choisi en toute connaissance de cause </span></i><span style="font-family: Cambria; font-size: 16pt;">?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria;">Il est vrai
qu’on en fait moins pour les nombreuses victimes des accidents du travail comme
pour ceux que la pression hiérarchique amène à craquer et à se suicider.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria;">Il fallait, en
l’occurrence, montrer qu’ils n’étaient pas des soldats perdus, comme ceux
d’Indochine de 1946-54, et qu’ils avaient participé à une mission sacrée au nom
de la France et pour la sécurité des Français —une problématique contestable et
d’ailleurs contestée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria;">Etaient-ils
pour autant des soldats de métier qui avaient choisi d’aller au baroud en toute
connaissance de cause et par gout de l’aventure et des amitiés viriles ?
Une étude d’il y a quelques années montre que l’on s’engage le plus souvent par
manque de perspectives professionnelles plus que par vocation guerrière. <o:p></o:p></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLtrjfcF9xO9QPwTKOarJlMl0okrMU0obLZ1GpIHw5FAe1yt-RQp362VRk6_IXzW-pZ3ctPusOYJUKPpPYMFWyo_mQ_pdJ8RD7Ut7VU53TxJqFKPxTttLdnlazxIGLeo7pbMTMApA2SLy1/s1600/te%CC%81le%CC%81chargement.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLtrjfcF9xO9QPwTKOarJlMl0okrMU0obLZ1GpIHw5FAe1yt-RQp362VRk6_IXzW-pZ3ctPusOYJUKPpPYMFWyo_mQ_pdJ8RD7Ut7VU53TxJqFKPxTttLdnlazxIGLeo7pbMTMApA2SLy1/s400/te%CC%81le%CC%81chargement.jpeg" width="400" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria;">On devient
EVAT (engagé volontaire de l’Armée de terre) de 17ans et demi à 29 ans, sans
aucune qualification pour 1200€ brut par mois au début, logé, nourri, en
signant un engagement de 3 à 5 ans. La situation de VDAT (Volontaire de l’Armée
de terre) de 18 à 26 ans est moins contraignante (engagement d’un an seulement,
renouvelable quatre fois) mais aussi moins rémunérée (700€ brut par mois au
début) avec la possibilité de passer EVAT au bout de 10 mois. <</span><a href="http://www.jobintree.com/metier/militaire-rang-armee-terre-798.html"><span style="font-family: Cambria;">http://www.jobintree.com/metier/militaire-rang-armee-terre-798.html</span></a><span style="font-family: Cambria;">>.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span style="font-family: Cambria;">Un slogan
déjà ancien proclamait « l’Armée vous apprend un métier ». Et il est
vrai qu’à part le métier de combattant à pied, elle donne à beaucoup l’occasion
de se former dans la mécanique, les transmissions, le secrétariat, etc. L’armée
permet ainsi d’échapper au chômage mais elle offre aussi une reconnaissance
sociale et une stabilité dans l’emploi qu’on trouve de plus en plus
difficilement dans le civil.</span><span style="font-family: Georgia;"><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;">Jean-François Léger, de l’observatoire social
de la Défense notait déjà il y a quelques années : </span></span><<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;">http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2003-4-page-713.htm><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;"> « <i>Les contrats proposés par les armées offrent
aux jeunes une certaine sécurité statutaire. Comme l’ont expliqué la plupart
des jeunes rencontrés dans les centres d’information des armées, ces contrats
sont « solides ». En dépit de leur durée déterminée (...) , ils
acquièrent dès lors un aspect éminemment sécurisant : les jeunes savent
pour combien de temps ils sont recrutés et n’ont pas le sentiment que leur
contrat sera remis en cause pendant sa durée. La notion de précarité n’est donc
pas associée aux contrats d’engagés volontaires. Ils constituent une réelle
garantie statutaire et permettent aux jeunes de se sentir « dans la
peau » d’un véritable salarié. En effet, les statuts qui leur sont bien
souvent offerts sur le marché de l’emploi civil rendent difficile leur
affirmation sur le marché du travail. (...) Ces contrats leur donnent
l’impression de rester en marge du marché de l’emploi, d’être des
« intermittents » du travail, et non des actifs occupés à part
entière. Nombre d’entre eux peuvent alors développer le sentiment que leur
rémunération est une forme d’obole, et non la contrepartie équitable de la mise
en œuvre de compétences</i>. »<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;">Il rapporte ainsi ce témoignage d’un jeune
soldat :« <i>Par rapport à ce que
je fais</i> [des petits boulots, sous la forme de contrats plus ou moins
formalisés<i>], à l’armée, on a un contrat.
C’est un salaire qui tombe tous les mois, on n’est pas obligé d’aller pleurer
en fin de mois pour avoir la paye. Parce que des fois, on te paie “au black”,
t’as l’impression d’être un voleur, alors que t’as juste fait ton boulot. Alors
que là, l’armée, c’est quand même vachement carré, t’es reconnu, c’est un plus,
c’est sûr. C’est une garantie. De ce côté-là, l’armée, c’est “clean”. On bosse,
on est payé, il n’y a pas d’embrouilles. </i>» <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;">Et JF Léger de préciser : « <i>La place occupée par l’institution militaire
au sein de la société et sa permanence historique contribuent fortement à
crédibiliser les contrats offerts par cette dernière et à leur conférer un
caractère sécurisant. L’armée a toujours existé, et cette existence ne saurait
être remise en cause. Elle n’est donc pas dépendante des aléas socioéconomiques,
comme l’est le monde de l’entreprise. Être militaire, c’est, en quelque sorte,
être protégé du risque de licenciement économique. En ce sens, le fait de
s’engager est, d’un point de vue strictement contractuel, sécurisant : en
s’engageant, les jeunes savent que leur statut est garanti. Cette sécurité
contractuelle se double d’une rémunération qui est compétitive par rapport à ce
que propose le marché du travail civil</i> (Mattiucci, 2001<i>). La solde proposée aux militaires du rang (sans compter les primes à
l’engagement, les avantages en nature tels que le logement ou les repas) se
situe au-dessus du revenu médian des salariés âgés de 15-24 ans (854 </i></span></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-family: Cambria;">€</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-family: Cambria;"> en 1999) </span></i></span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;"> [Source :
Insee, Enquête Emploi 1999], <i>tandis que
les engagés volontaires perçoivent chaque mois une solde supérieure à
1000 </i></span></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-family: Cambria;">€</span></i></span><span class="apple-converted-space"><i><span style="font-family: Cambria;">).</span></i></span><span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;">Evidemment, il y a toujours des idéalistes et
des têtes brulées, des amoureux des armes et de l’aventure mais on trouve
plutôt les premiers chez les officiers et les derniers dans des corps
spécialisés comme les paras de la Légion ou de l’Infanterie de Marine.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<span class="apple-converted-space"><span style="font-family: Cambria;">Quoi qu’il en soit, le plus antimilitariste
des citoyens ne peut se réjouir de voir ces jeunes gens se faire tuer pour des
causes perdues dont la légitimité n’est pas toujours évidente. On devrait
laisser tous les <i>va-t-en-guerre</i>
revêtir l’uniforme et aller risquer réellement leur vie au lieu de risquer,
comme trop souvent, celle des autres.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt; text-justify: inter-ideograph;">
<br /></div>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-58763868649604047432012-06-05T04:05:00.001-07:002012-06-06T01:08:00.656-07:00Regards sur une terre humaine<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXYF84DaowDlT-FcQRP1lLEiI-JNnNyydYN_b47bKJa_RfixiX-26I5fhq30n9xt9hVmJS38al5RgsO3I5gbu-0dBjgeogiCW4EKGcuVU25h7qiH6DKhjUduqWZwtlCdIim6OmSEtYj4rK/s1600/Couverture+%252522Regards%252522pour+Web.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXYF84DaowDlT-FcQRP1lLEiI-JNnNyydYN_b47bKJa_RfixiX-26I5fhq30n9xt9hVmJS38al5RgsO3I5gbu-0dBjgeogiCW4EKGcuVU25h7qiH6DKhjUduqWZwtlCdIim6OmSEtYj4rK/s400/Couverture+%252522Regards%252522pour+Web.jpg" width="400" /></a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="file://localhost/Users/jeanmourot/Library/Caches/TemporaryItems/msoclip/0clip_image001.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="18" src="file://localhost/Users/jeanmourot/Library/Caches/TemporaryItems/msoclip/0clip_image001.png" v:shapes="Connecteur_x0020_droit_x0020_2" width="722" /></a></div>
<br />
<h2>
<b><i><span style="color: #38761d; font-size: x-large;">Changez d'horizons !</span></i></b></h2>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br />
<div class="WordSection1">
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 24pt;">Un nouveau livre </span><br />
<span style="font-size: 24pt;">de Jean J. Mourot<o:p></o:p></span></div>
</div>
<span style="font-family: 'Amalcan Cond Normal', serif; font-size: x-large;"><br /></span><br />
<div class="MsoNormal">
<span style="height: 32px; left: -7px; position: relative; top: 14px; width: 722px; z-index: 251659264;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Avec
« Regards sur une terre humaine-Japon, Arctique », Jean J. Mourot
revient sur des entretiens qu’il eut il y a vingt ans avec deux personnalités
qui ont continué depuis à tracer leur sillon.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Ces deux
chercheurs au CNRS n’ont pas eu le même destin.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">La première,
Laurence Caillet, après un long séjour au Japon dont elle a ramené son livre
aujourd’hui introuvable, « La maison Kamazaki » est restée une
discrète chercheuse du CNRS où elle a continué sa carrière de spécialiste du
Japon, dirigeant encore récemment de nombreuses thèses sur ce thème.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Le second, le
très médiatique Jean Malaurie a continué à labourer les terres arctiques et à
œuvrer auprès des autorités compétentes à l’émancipation des peuples du Nord,
qu’ils dépendent du Canada, du Danemark ou de la Russie, pays dans lesquels il
est reconnu et écouté.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Au cours des
deux longs entretiens que l’auteur a eu avec eux en 1991 et 1992, publiés peu après dans la revue
syndicale et pédagogique « <i>l’Ecole
Emancipée </i>», à l’époque où s’y cotoyaient sans trop de problèmes les militants radicaux
du monde éducatif, ces deux chercheurs ont eu l’occasion de développer leur
vision qui du Japon de l’époque, qui de l’avenir des peuples arctiques, tout en
revenant sur leurs expériences passées.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">L’essentiel
de leurs témoignages demeurant étonnamment actuel, leur réédition ne manquera
pas d’intéresser ceux qui ne se résolvent pas à sacrifier l’humain au
productivisme et au profit de quelques uns. D’autant que le compte-rendu de ces
entretiens est suivi d’un regard actuel sur le Japon d’aujourd’hui et sur la
situation des peuples arctiques en ce début du XXI<sup>ème </sup>siècle.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">Illustré de nombreux documents iconographiques, ce petit
livre se lit facilement.<o:p></o:p></span></div>
<h3>
<span style="color: #274e13;"><span style="font-size: 12pt;">Prix : 7,50 </span><span style="font-family: 'Times New Roman'; font-size: 12pt;">€ </span><span style="font-size: 12pt;">+port</span></span></h3>
<h3 style="text-align: -webkit-auto;">
<i><span style="color: #990000;">POUR SE PROCURER LE LIVRE</span></i></h3>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<b><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><span style="color: #990000;">Par Internet</span><o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><b><i><span style="color: #351c75;">Books On Demand </span></i></b>: http://www.bod.fr/bodshop.html<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><span style="color: #351c75;"><b><i>Editions du Scorpion </i></b></span>: edition-du-scorpion@laposte.net<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"> </span><span style="background-color: white; font-family: 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 14px; line-height: 16px; text-align: left;">Port : 4,22 €</span></div>
<div>
<span style="background-color: white; font-family: 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 14px; line-height: 16px; text-align: left;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<b><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><span style="color: #990000;">Par la Poste</span><o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;"><span style="color: #351c75;"><i><b>Jean Mourot - Editions du Scorpion</b></i></span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<span style="font-size: 12pt; line-height: 115%;">622 bis rue de l’Essart 76480 YAINVILLE<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
</div>
<table align="left" cellpadding="0" cellspacing="0">
<tbody>
<tr>
<td height="3" width="1"></td>
</tr>
<tr>
<td></td>
<td><span style="background-color: white; font-family: 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 14px; line-height: 16px; text-align: left;">Port: 2 € (écopli) ou 2,50 € (lettre verte)</span></td>
</tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 115%;">
<br /></div>
</div>
<div>
<div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"><span style="font-size: 14px; line-height: 16px;"><br /></span></span></div>
<span style="font-family: 'Times New Roman', Times, serif;"><span style="font-size: 14px; line-height: 16px;"><br /></span></span></div>
<div class="p1">
<br /></div>
<div class="p1">
<br /></div>
</div>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-47334168445159198752012-03-12T08:14:00.001-07:002012-03-12T08:17:57.957-07:00Une année dans le chaudron de la guerre d’Algérie<b>Il y a 50 ans, les accords d’Evian devaient mettre fin à la guerre d’Algérie...<br />
Un sous-lieutenant appelé se souvient...<i><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwT9Z6kaGJrSdYK8r9oaKv3dh3RNQk_WsN5AbxkvxV4pOQXl5ruMqT_gP0JXNBi6hvC08D4x9dd8HzDgAYjYlXl6hTVN3mPH1og6cwNn6ns8hvraNKPpwPsd_sZx-KHLZjZbIxQGwiD9D6/s1600/Couverture+Mort+en+face%2521+pour+Web.tif" imageanchor="1" style="clear:left; float:left;margin-right:1em; margin-bottom:1em"><img border="0" height="222" width="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwT9Z6kaGJrSdYK8r9oaKv3dh3RNQk_WsN5AbxkvxV4pOQXl5ruMqT_gP0JXNBi6hvC08D4x9dd8HzDgAYjYlXl6hTVN3mPH1og6cwNn6ns8hvraNKPpwPsd_sZx-KHLZjZbIxQGwiD9D6/s320/Couverture+Mort+en+face%2521+pour+Web.tif" /></a></div><br />
</i></b><br />
<br />
Le 50ème anniversaire des accords d’Evian va probablement relancer la polémique sur la date à retenir pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie et rendre hommage aux victimes de cette tragédie.<br />
Laissant aux Algériens le soin de célébrer leur victoire chèrement payée par leur peuple et les combattants de l’intérieur, plus que par les dirigeants rescapés de l’extérieur qui ont rapidement pris les rênes du nouvel état, Jacques Langard, sous-lieutenant du Contingent jeté dans le chaudron de cette guerre qu’il n’avait pas voulue, témoigne de ce que fut le sort de bien des jeunes appelés français contraints de « crapahuter » sur une terre hostile et de combattre en regardant « la mort en face », comme on le chante dans l’hymne de l’Infanterie de Marine.<br />
Son ouvrage est en même temps un hommage aux près de deux millions de garçons qu’une république imprévoyante a impliqués dans un combat douteux pour une cause perdue, dans ce qu’on considérait alors comme un ensemble de départements français, et particulièrement aux 15 000 d’entre eux qu’un sort tragique conduisit à la mort. Une mort que Jacques Langard, jeune sous-Lieutenant appelé de 21 ans, sorti en 1958 de l’EMI de Cherchell, après huit mois comme instructeur en Allemagne a tutoyé dans son régiment d’Infanterie de Marine, des bois de l’Ouarsenis aux confins algéro-marocains, de piton en piton, dans les taillis ou parmi les touffes d’alfa, dans le vent glacé ou sous le soleil accablant, chasseur chassé sous la menace de l’invisible fellagha... sans pour autant se livrer aux exactions qu’on a pu reprocher à certains éléments de l’armée française alors chargée du « maintien de l’ordre ».<br />
Ce livre vient à point rappeler ou apprendre aux jeunes générations ce que fut la condition de leurs pères ou grand pères dans ce combat qui n’était pas le leur mais auquel ils n’avaient pu échapper. Ses récits, ses anecdotes, ses portraits, ses réflexions ont un accent de vérité que souligne un style familier à l’image du langage des hommes du terrain. En dépit de la dureté du vécu quotidien, l’auteur ne se départit pas d’une certaine distanciation allant jusqu’à l’humour, pour en sourire de peur d’avoir à en pleurer.<br />
<br />
<b>Jacques Langard</b> : «<i><b> Nous regardions la mort en face !</b> 1959-1960 Un sous-lieutenant appelé dans la guerre d’Algérie</i> » BoD-Le Scorpion ; 168 pages illustrées ; 10,90 € ; ISBN n° 978-2-8106-2455-3<br />
En vente en ligne sur www.bod.fr ou franco de port avec 5% de remise sur amazon.fr, chapitre.com, alapage.com. Peut-être commandé en librairieJean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-77806150878255083292012-01-31T06:59:00.000-08:002012-01-31T06:59:29.062-08:00Un syndicaliste méconnu: Michel Chauvet (1931-2001)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh79iCeHU1dvfrhB00f38uRBHK3i2aTAYbprgDSRCm4jB6qvzRPHdLo9qO-V0-ZjVTvb7k1z5-KoNPGA8dM4IQbsIdlEFr_IM2Hei7rfBMxBXmS2nAb3heSY5hpVgesaT7H5Jl0pvXqjZvs/s1600/M.Ch..jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="191" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh79iCeHU1dvfrhB00f38uRBHK3i2aTAYbprgDSRCm4jB6qvzRPHdLo9qO-V0-ZjVTvb7k1z5-KoNPGA8dM4IQbsIdlEFr_IM2Hei7rfBMxBXmS2nAb3heSY5hpVgesaT7H5Jl0pvXqjZvs/s200/M.Ch..jpg" width="200" /></a></div><!--[if gte mso 9]><xml> <o:DocumentProperties> <o:Template>Normal.dotm</o:Template> <o:Revision>0</o:Revision> <o:TotalTime>0</o:TotalTime> <o:Pages>1</o:Pages> <o:Words>608</o:Words> <o:Characters>3471</o:Characters> <o:Company>École Jules Ferry </o:Company> <o:Lines>28</o:Lines> <o:Paragraphs>6</o:Paragraphs> <o:CharactersWithSpaces>4262</o:CharactersWithSpaces> <o:Version>12.0</o:Version> </o:DocumentProperties> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--> <!--[if gte mso 10]> <style>
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<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><b><i><span style="font-size: 13.0pt; mso-bidi-font-size: 12.0pt;">On ne le trouve pas sur Google. Il ne figure pas dans le Maîtron. Et pourtant Michel Chauvet a fortement marqué le syndicalisme enseignant de 1967 à la fin des années 90. Onze ans après sa mort, il convient de raviver son souvenir.<o:p></o:p></span></i></b></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Le nom de MIchel Chauvet est inséparable de celui de l’ancienne « École Émancipée », la revue des syndicalistes révolutionnaires de l’Enseignement depuis 1910 jusqu’à sa captation en 2002 par une fraction trotskiste décidée à s’impliquer exclusivement dans la toute nouvelle FSU (Fédération Syndicale Unitaire) en participant par ailleurs à sa direction, en contradiction avec les règles qui avaient jusqu’alors prévalu dans la tendance syndicale dont la revue était l’émanation.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Fils d’un couple d’instituteurs qui avait donné de nombreux enfants au syndicalisme (l’un d’eux dirigea longtemps la Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale, la MGEN) il vint très tôt au militantisme. D’abord militant de la SFIO (tendance pivertiste, ie de gauche) il s’en éloigna au moment de la guerre d’Algérie avec ceux, dont Édouard Depreux et Alain Savary, qui allaient fonder le PSA (Parti socialiste autonome) avant de constituer avec d’autres mouvements le PSU (Parti socialiste unifié) qui connut son apogée au moment des évènements de 1968.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Instituteur en Seine maritime depuis 1952, il milita parallèlement à la Libre Pensée et au Syndicat National des Instituteurs (SNI) au sein de la FEN (Fédération de l’Éducation Nationale, autonome, pour avoir refusé la scission de la CGT de 1947-48).</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Vers 1967, il rejoignit la « tendance » des « Amis de l’École Émancipée » qui regroupait autour de la revue syndicale et pédagogique fondée en 1910 l’extrême gauche syndicale de l’époque, syndicalistes révolutionnaires, anarchistes et trotskistes réunis.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">1968 lui donna l’occasion, avec l’aide constante et discrète de son épouse Danièle, de fédérer syndicalement les « enragés » des écoles normales d’instituteurs/ trices et les jeunes enseignants radicalisés. Le groupe « École Émancipée » de Seine maritime devint en quelques années le plus important de France .La direction « socialisante » de la FEN et du SNI et ses challengers proches de la CGT et du PCF durent pendant des années compter avec ce contrepouvoir remuant les empêchant de tourner en rond et d’accepter trop de compromis avec les pouvoirs en place.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; tab-stops: 398.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Membre à nombreuse reprises du Conseil syndical du SNI et de la Commission Administrative de la FEN de son département il fut élu dans les années 70 au Bureau National du SNI et de la CA nationale de la FEN mais refusa toujours, selon la règle de sa « tendance », d’y siéger pour plus de deux mandats consécutifs. Fidèle au « refus de parvenir » auquel furent attachés ses prédécesseurs, il ne bénéficia d’aucune décharge de service en tant que permanent syndical et exerça dans une classe à plein temps du début à la fin de sa carrière.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; tab-stops: 398.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;"> Responsable national de la « tendance École Émancipée » à deux reprises, de 1970 à 1971 et de 1982 à 1984, il réussit à y maintenir le nécessaire équilibre entre les diverses sensibilités qui s’y affrontaient parfois, sans laisser aucune d’elles en prendre le contrôle.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; tab-stops: 398.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Directeur de la publication de 1986 à 1996, il sut fédérer les compétences et les mobiliser pour en faire une revue journalistiquement présentable, en dépit du manque de moyens et d’un tirage plutôt confidentiel.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; tab-stops: 398.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Lors de l’éclatement de la FEN en 1992, il ne pourra empêcher la fraction dirigée par le secteur enseignant de la LCR d’entrainer l’ÉÉ dans le sillage du « courant de pensée » « Unité & Action » et de l’aider à fonder la fédération concurrente de la FEN, la FSU, en même temps que ses militants qui refusaient de choisir entre la peste et le choléra se dispersaient dans des structures diverses.</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; tab-stops: 398.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Ayant très mal vécu cette période, il prendra du champ avec l’action syndicale et mourra avant d’assister au dernier acte : l’éclatement de cette structure à laquelle il avait consacré l’essentiel de son énergie, « l’École Émancipée », dont l’avatar actuel n’est qu’une contrefaçon et que tente bien difficilement de continuer « l’Émancipation syndicale et pédagogique »</div><div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-top: 3.0pt; tab-stops: 398.0pt; text-align: justify; text-indent: 14.2pt;">Michel Chauvet a bien mérité du syndicalisme et il convient de ne pas l’oublier.</div><!--EndFragment-->Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-74490705043059266682011-07-16T09:10:00.000-07:002011-07-17T10:06:12.225-07:00Faut-il avoir fait son service militaire en France pour être antimilitariste ?<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEK6f-T_YTF3NzqrjINvAvlYjkNnqqLD8KeMQCLe5_Le5ux00vnOm4CyfTjfpvnBOj8NNU_dgU5D7Wn7One47bVZyyEc4IULw_XJrwgVpGuk9H2-Bqne328gkRo80NxyUVniGJIaraAiRN/s1600/D%25C3%25A9fil%25C3%25A9+militaire.jpg" imageanchor="1" style="clear:left; float:left;margin-right:1em; margin-bottom:1em"><img border="0" height="320" width="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEK6f-T_YTF3NzqrjINvAvlYjkNnqqLD8KeMQCLe5_Le5ux00vnOm4CyfTjfpvnBOj8NNU_dgU5D7Wn7One47bVZyyEc4IULw_XJrwgVpGuk9H2-Bqne328gkRo80NxyUVniGJIaraAiRN/s320/D%25C3%25A9fil%25C3%25A9+militaire.jpg" /></a></div><br />
<i>La sortie d’Eva Joly contre le défilé du 14 juillet a suscité contre elle non seulement des réactions xénophobes mais une étonnante unanimité autour de « notre armée, qui se bat aujourd’hui sur beaucoup de terrain »(M.Aubry)<b></b></i><br />
<br />
Il est de bon ton aujourd’hui, surtout le 14 juillet, de célébrer les valeurs de notre république qu’on ne s’étonne guère de voir bafouées le reste de l’année. Mais la quintessence de notre république se situe-t-elle dans notre armée ? Eva Joly a-t-elle tort de proclamer que « le temps est venu de supprimer les défilés militaires du 14 Juillet parce que ça correspond à une autre période ». <br />
<br />
Nous ne sommes plus menacés par les armées étrangères. On nous a longtemps seriné que l’essentiel de notre protection résidait dans la dissuasion nucléaire. On a supprimé le service militaire de conscription. Notre armée actuelle est une armée de métier qui intervient essentiellement comme gendarme du monde. Le gouvernement l’engage presque toujours sans consultation du Parlement et les seuls à s’émouvoir sont les familles des soldats. Normal, la plupart des Français savent que tous les métiers comportent des risques et que l’on de donne pas de médailles à ceux qui meurent sur un chantier. On s’apitoie sur le sort des soldats tués en mission et c’est normal. C’est triste. Mais cela fait partie des risques du job. On mourait d’ailleurs beaucoup plus au combat autrefois. <br />
<br />
Est-il vraiment scandaleux de rêver « que nous puissions remplacer ce défilé par un défilé citoyen où nous verrions les « enfants des écoles, où nous verrions les étudiants, où nous verrions aussi les seniors défiler dans le bonheur d'être ensemble, de fêter les valeurs qui nous réunissent ». Cela me fait penser aux fêtes de la Jeunesse des années d’après-guerre. C’est peut-être un peu ringard mais on pourrait creuser l’idée d’une célébration de la fête nationale qui ne soit pas guerrière. Comme celle de la « Méridienne verte » de l’an 2000, avec son « incroyable piquenique » ou comme le défilé de J.P. Goude le soir du 14 juillet 1989, pour la célébration du bicentenaire de la Révolution. Celui-là avait suivi le traditionnel défilé militaire. N’aurait-il pas pu le remplacer ? D’ailleurs, en 1790, le 14 juillet dont on célèbre l’anniversaire depuis 1880, avait pris l’allure d’une « fête de la Fédération », civile et non militaire. Ce n’est que depuis 1919 qu’on défile sur les Champs-Elysées. avec quelques interruptions pour des variantes d’itinéraire. Auparavant, on faisait cela à l’écart, sur l’hippodrome de Longchamp. Il s'agissait de montrer le redressement militaire de la France après la défaite de 1870 et d'entretenir dans l'opinion publique l'esprit de mobilisation pour recouvrer, grâce à l'armée, les provinces perdues d’Alsace-Moselle...<br />
<br />
Les défilés militaires sont d’ailleurs bien illusoires. Celui du 14 juillet 1939 fut magnifique, même dans la simple ville de Metz où j’y assistai, à l’âge de près de 5 ans. Devant un tel déploiement de force mon père se disait persuadé que « les Boches n’avaient qu’à bien se tenir ! » On vit ce qu’il en advint quelques mois plus tard !<br />
<br />
Si l’on voulait vraiment entretenir ou créer un lien entre l’Armée et la Nation, il nous faudrait une armée à l’image de l’armée suisse, une armée de citoyens-soldats prêts à tout moment à se mobiliser pour la défense du sol national. Nous n’avons, hélas, qu’une armée de type néo-colonial qui se justifie par un discutable « devoir d’ingérence » à géométrie variable (Afghanistan et Libye, mais pas Syrie ou Birmanie). Les amateurs de défilés militaires pourraient toujours se faire plaisir à un autre date, le 8 mai ou le 11 novembre, par exemple. Mais il est vrai que le temps est en général moins clément ces jours-là ! On continuera donc la tradition militariste et cocardière et l’on fera défiler ad vitam æternam l’armée et la police le 14 juillet pour la plus grande joie des badauds. Et tant pis pour Eva Joly. Elle ne sera d’ailleurs jamais présidente de la République. Alors pourquoi tout ce cinéma autour de ses propos à peine antimilitaristes ?Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-80791416375894356652011-06-06T08:19:00.000-07:002011-06-06T08:34:24.590-07:00Deutschland über alles ?<span style="font-size: large;"><i><b><span style="color: #660000;">Un reportage de FR3 au journal de midi du 3 juin 2011 a mis en évidence une monstruosité juridique qui permet à organisme public, le Jugendamt, de retirer leurs enfants à des parents qui voudraient les emmener résider hors du territoire allemand. </span></b></i></span><br />
<br />
L'affaire révélée par FR3 avait déjà provoqué une manifestation de protestation à Strasbourg le 8 mai dernier, dont on trouve un compte-rendu dans "Les Dernières Nouvelles d'Alsace" du lendemain.<br />
Une jeune mère allemande mariée à un français vivaient sans histoire avec lui et leurs deux filles de 5 et 8 ans, nées en France mais scolarisées en Allemagne, à Kehl, en face de Strasbourg. Un soir de décembre 2007, elle n'a pas pu récupérer ses enfants à l'école. L'aînée ayant fait part de l'intention des parents de déménager à Strasbourg, les deux fillettes ont illico été confiées au Jugendamt, l'office allemand d'assistance à l'enfance et placées dans des familles d'accueil sans jugement et sans en avertir au préalable les parents.<br />
Pendant six mois, le couple s'est ruiné en frais d'avocats pour tenter, bien inutilement, de récupérer leurs enfants. Tout juste pouvaient-ils les voir une fois la semaine, en présence de tiers et en ne parlant que l'allemand. A l'occasion d'une exceptionnelle visite sans témoin, le père en a profité pour les emmener subrepticement en France en leur faisant franchir une passerelle sur le Rhin. Les parents ont inutilement intenté un procès au Jugendamt qui a, lui, obtenu la condamnation du mari par la justice allemande à 90 jours de prison ou 4000 euros d'amende. (source: DNA du 9/5/2011)<br />
<br />
Cette affaire est loin d'être exceptionnelle et les Jugendämter se montrent particulièrement nocif en cas de divorce des parents. Le CEED - Conseil Européen des Enfants du Divorce (association de parents, enfants et grand-parents victimes d'enlèvements et de rapts internationaux d'enfants) s'épuise à défendre les victimes de la germanisation forcée des enfants bi-nationaux. Il a tenu une conférence de presse à Düsseldorf pour appuyer l'appel d'une mère polonaise, lectrice dans une université allemande, arrêtée en Pologne par les autorités polonaises à la demande des autorités allemandes, afin que son jeune enfant soit renvoyé en Allemagne. Un fils qu'elle n'a plus revu pendant de nombreuses années, comme tous les autres parents dans cette situation, jusqu'au moment où le CEED est intervenu.<br />
<br />
"L'Allemagne, qui perdra 15 millions d'habitants au cours des 50 prochaines années, déclare la CEED, a instrumentalisé ses administrations de justice familiale à l'insu de ses partenaires en Europe pour conserver – sous couvert de sa Loi et de ses procédures secrètes – tout enfant de tout parent non-allemand en Allemagne et de le germaniser. Sous couvert de sa loi, l’Allemagne confisque les enfants de TOUS les étrangers, leur argent et leur héritage. La Commission Européenne couvre ces pratiques.<br />
Les juristes de la famille et les fonctionnaires exercent un chantage à l’amour parental sur les parents non-allemands. Ils les criminalisent et les condamnent intentionnellement pour les assigner à résidence dans le pays,exploiter leur force de travail, en les menaçant de perdre leurs enfants, s'ils ne se soumettent pas à l'ordre allemand.<br />
Pire, ils se servent des instruments communautaires (règlements européens 2201/2003, 4/2009) et SIS II (Interpol et Europol) pour exiger de ses partenaires – bien naïfs – l’exécution de sa politique au sein de leur juridiction respective, sans qu'ils ne soient autorisés à vérifier les procédures allemandes secrètes et malhonnêtes, dont l'unique objet est de protéger le Kindeswohl allemand, l'intérêt supérieur de la communauté des Allemands en matière d'enfants."<br />
<br />
On fera remarquer au passage que le Jugendamt est un organiisme allemand datant de la période nazie et qui a seulement changé de nom après la guerre. Son but avoué est non seulement de garantir le bien-être et la sauvegarde des enfants, mais de maintenir à tout prix les enfants de bi-nationaux dans la patrie allemande. Il touche pour cela environ 160€ par jour de l'État pour chaque enfant pris en charge.<br />
<br />
<br />
Les états membres de l’UE ont signé des accords prévoyant l’exécution de décisions judiciaires sur la base de la "confiance mutuelle". Les juristes allemands en abusent et utilisent les instruments communautaires pour imposer le droit allemand à toute l'Europe.<br />
Aujourd’hui, la France applique ce droit et ses décisions discriminatoires contre les intérêts de ses ressortissants (l’Allemagne a déjà été condamnée à ce sujet par la Cour Européenne des Droits de l’Homme) sans rien changer à ses pratiques. (source: CEED)<br />
<br />
C'est cela aussi, l'Europe. Était-ce ce qu'avaient imaginé ses fondateurs?<br />
<br />
Jean MOUROT<b><b></b></b>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-61314305194300368112011-06-06T07:19:00.000-07:002011-06-06T07:19:08.885-07:00Quelle école? pour quelle société?<i>On trouve souvent, dans les forums et dans certains articles de bulletins en ligne, d’acerbes critiques contre l’école d’aujourd’hui qui justifieraient dans certains cas le recours à l’enseignement privé. Difficile de faire le tri entre les reproches justifiés et ceux qui relèvent d’une vision erronées de la réalité, entre les constats d’évidence et les mécontentements d’ordre idéologique.<b></b></i><br />
<br />
On ne peut pas juger notre système scolaire indépendamment de la société dans laquelle il fonctionne et des objectifs qui lui sont assignés. Le problème, c’est que les objectifs de la société, fixés par l’État, ne coïncident pas forcément avec ceux des « consommateurs d’école », pour reprendre le titre d’un livre déjà ancien du sociologue Robert Ballion.<br />
Nous vivons dans une société capitaliste néo-libérale qui a ses besoins en matière de formation. Ce sont eux qui déterminent pour une bonne part les objectifs et les méthodes en vigueur dans l’Éducation nationale. <br />
La demande des parents consommateurs ne coïncide pas toujours avec les orientations officielles pas plus qu’avec les aspirations (parfois contradictoires) des enseignants. Il y a ceux qui veulent que l’école soit un lieu d’épanouissement, d’autres d’éducation, d’autres encore d’inculcation et de dressage, d’autres enfin exclusivement d’apprentissages.<br />
Pour ma part, je vois l’école comme un lieu d’apprentissages: d’un savoir adapté à l’âge de l’élève, d’un savoir-vivre en société et du respect d’autrui. De fait, c’est aussi un lieu de vie et il n’est pas anodin de vouloir mettre l’enfant et non l’adulte au centre du système. C’est une question de respect de l’enfant mais aussi d’efficacité. L’école doit être faite pour l’enfant et non l’enfant pour l’école.<br />
Cela dit, comment faire pour que l’enfant acquiert ce qu’il doit acquérir? Freinet disait « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ».On a souvent daubé sur la formule « construire son savoir ». Si cela signifie que l’enfant est capable de redécouvrir tout seul par lui-même les lois de Mendel ou la théorie de la relativité, c’est évidemment absurde. Il faut plutôt comprendre la formule comme « apprendre par soi-même », s’approprier les savoirs proposés, la seule qui vaille —la pratique de l’entonnoir ayant surtout fait ses preuves dans le gavage des oies. <br />
On a également beaucoup médit des « pédagogistes » au point de méconnaître l’importance de la pédagogie, qui est l’art de la transmission efficace des savoirs. On a cru qu’il suffisait de maitriser une discipline pour être capable de l’enseigner, c’est à dire de la faire apprendre et comprendre par l’élève. D’où l’élévation constante du niveau de diplôme des enseignants (tout en se plaignant de la baisse de niveau des diplômes actuels), comme si un master en mathématique fondamentale rendait ipso facto apte à animer une classe maternelle ! On a beaucoup médit des IUFM. Leur suppression au lieu de leur évolution n’est pas de nature à mieux préparer les jeunes diplômés à un métier dont ils ignorent tout. Les « sciences de l’éducation »ont usé et abusé d’un jargon ridicule; cela n’en rend pas moins nécessaire la réflexion sur la transmission des savoirs.<br />
Par contre, parmi les contempteurs de l’école, je n’ai guère trouvé le reproche d’uniquement recruter les enseignants sur des critères universitaires, sans se soucier le leurs aptitudes psychologiques à tenir une classe. Un examen psychologique serait pourtant pour moi plus utile qu’une haute certification universitaire. <br />
Quoi qu’il en soit, les consommateurs d’école auront bien du mal à obtenir satisfaction car ils trouveront rarement chaussure à leur pied, même en ayant recours au privé. Tout au plus quelques uns d’entre eux, les plus favorisés par la fortune, réussiront-ils à échapper aux ghettos auxquels sont condamnés les plus déshérités de nos concitoyens.<br />
<br />
Jean MOUROTJean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-86059058069923057882011-03-09T08:32:00.000-08:002011-03-09T08:32:10.572-08:00Un article de l'Emancipation syndicale et pédagogique<link href="file://localhost/Users/jeanmourot/Library/Caches/TemporaryItems/msoclip/0clip_filelist.xml" rel="File-List"></link> <style>
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<div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; mso-outline-level: 1; tab-stops: 215.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Cambria; font-size: 14pt;">U<span style="font-variant: small-caps;">n article de l’Emancipation syndicale et pédagogique n°6 de fév.2011<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; mso-outline-level: 1; tab-stops: 215.0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; mso-outline-level: 1; tab-stops: 215.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial; font-size: 20pt;"><span class="Apple-style-span" style="color: #990000;">30 ANS D'HUMOUR EMANCIPEE</span><o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; tab-stops: 215.0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; tab-stops: 215.0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoQuote" style="margin-bottom: 14.15pt; margin-left: 0cm; margin-right: -.05pt; margin-top: 6.0pt; tab-stops: 300.05pt 453.55pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: Arial;"><span class="Apple-style-span" style="color: #660000;">Jean J. Mourot, instituteur en retraite, ancien collaborateur de l'École Émancipée dont il a été longtemps le secrétaire de rédaction, a publié sous le pseudo d' E.Kolémans des centaines de dessins dans cette revue de 1973 à 1996, après avoir illustré à partir de 1972 le bulletin départemental EE de Seine Maritime.<o:p></o:p></span></span></i></b></div><div class="MsoQuote" style="margin-bottom: 14.15pt; margin-left: 0cm; margin-right: -.05pt; margin-top: 6.0pt; tab-stops: 453.55pt; text-align: justify;"><b><i><span style="font-family: Arial;"><span class="Apple-style-span" style="color: #660000;">A l'occasion de la sortie de deux albums de compilation de ces dessins pour le centième anniversaire de l'Ecole Emancipée, il a accordé un entretien exclusif à notre camarade Jean François Chalot.<o:p></o:p></span></span></i></b></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;">—Tu as commencé à dessiner dans ta jeunesse semble t-il. A l'école normale de Rouen et ensuite au moment de ton service militaire en Algérie. La revue Emancipation a d'ailleurs publié une présentation de "la pacification c'était la guerre" où l'on sent déjà un trait de crayon qui ne demande que des occasions pour se défouler...<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;">Puis tu t'es mis à collaborer à la revue Ecole Emancipée en envoyant des dessins d'actualité. Peux-tu évoquer un peu cette première expérience de dessinateur "syndicaliste"?<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">—C'est Michel Chauvet qui a eu l'idée de me solliciter. En réponse à des attaques des "Majos"de la FEN de notre département (Seine .Maritime ) nous reprochant d'utiliser dans nos critiques une encre "fangeuse et nauséabonde", il avait été convenu de confectionner un bulletin syndical départemental satirique dans le style de Charlie-Hebdo. J'y ai publié en 1972 mes premiers dessins militants, avec des moyens techniques rudimentaires, sur des stencils de duplicateur à encre. L'expérience ayant eu un certain succès, nous l'avons renouvelée plusieurs fois, en brocardant à plaisir nos concurrents syndicaux, bureaucrates bien en place pour la plupart.<i><o:p></o:p></i></span></div><div class="MsoQuote" style="margin-bottom: 14.15pt; margin-left: 0cm; margin-right: 1.0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;">—Tu as donc commencé à dessiner dans le bulletin départemental de Seine Maritime au début des années 70 et ensuite tes dessins ont été repris par la revue Ecole Emancipée.<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoBodyText" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">--- Je n'ai pas tout de suite dessiné pour la revue nationale. Celle-ci n'était pas encore faite pour cela. Très austère, elle n'en publia quelques uns, très rares, qu'à partir de 1971, à la fin de la gestion de Louis Bocquet. Il fallut attendre le n°3 du 10 déc. 1973 pour voir le premier dessin sur la couverture rouge de la nouvelle formule. Par la suite les illustrations se firent moins rares, trop souvent reprises dans d'autres publications, mais l'on vit apparaître une nouvelle signature, celle du parisien Pelou qui nous donna longtemps des dessins de qualité (il est mort en 1993). J.Desachy, par contre, aura ignoré les dessins envoyés à cette époque par P.Labachot qui finira par devenir le dessinateur attitré de l'Ecole Libératrice.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Arial;">—Dessinais-tu librement où tes dessins étaient-ils programmés? Comment étaient-ils choisis? Étaient-ils "contrôlés" a priori ?</span></i><span style="font-family: Arial;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: 0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">—En général, on me donnait un thème ou un article à illustrer et je m'exécutais librement. Il arrivait souvent qu'on me commandât une couverture qui était collectivement discutée en "Commission Revue". Quand je proposais spontanément un dessin de mon seul cru, il est arrivé qu'on essaie de me le faire modifier et on a même réussi, très rarement, à le faire passer à la trappe. J'ai dû par contre garder dans mes cartons des dessins envoyés par des copains dont nous n'avions pas l'usage. C'est ainsi que Patrick Gonthier, après nous avoir donné des dessins anticléricaux, a fini par se retrouver au S.E. dont il est devenu Secrétaire Général ! <o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Arial;">—A la lecture du premier tome de compilation de tes dessins, j'ai constaté que tes premières réalisations étaient très esquissées et que peu à peu tu es passé à des dessins plus élaborés. <o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoBodyText" style="margin-bottom: 6.0pt; margin-left: 0cm; margin-right: -.05pt; margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">—C'est une question de moyens. Au début je dessinais à la pointe directement sur des stencils. Par la suite, l'utilisation de la photogravure a permis de mieux travailler les dessins. Et puis, j'ai fait des progrès, ma référence étant Cabu avec lequel j'avais d'ailleurs publié mes premiers dessins dans un journal pour jeunes ados parfois réalisés par les lecteurs eux-mêmes (cf p.124 du tome 2). J'étais en principe un adepte de la ligne pure et j'ai rarement eu recours au coloriage en niveaux de gris. Ce qui fait que certains préféraient la spontanéité de mes croquis bruts saisis en AG dont in trouve un échantillonnage dans le "bonus" du tome 2.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoQuote" style="margin-bottom: 14.15pt; margin-left: 0cm; margin-right: -.05pt; margin-top: 6.0pt; tab-stops: 453.55pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;">—Comment régissaient les dirigeants UID (Unité, Indépendance et Démocratie) du département puis nationaux ? Tu ne leur faisais pas de cadeau(x) et ils étaient bien souvent ta cible privilégiée ?<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoBodyText" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">—Je n'ai jamais eu de réaction de leur part. Cela ne leur plaisait guère mais ils préféraient nous faire le coup du mépris. L'UID M. Bouchareissas a toutefois vite compris l'impact du dessin satirique et l'a introduit à son tour dans l'Ecole Libératrice, l'organe du SNI Pegc dont il était le directeur. C'est ainsi qu'il recruté pour des années P.Labachot, avant d'avoir recours à Delambre puis à d'autres. <i><o:p></o:p></i></span></div><div class="MsoBodyText" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTU5quMXm7kAYy49OC3hHPs1WZ_QBraIEoHHNlvu80jW2EtdUD0r0yoABMksw__uMNprNfekwhhHyi47ULkXqXpdtvr43NEJf_G9qusyg1dWbDs68u4B3J_DXeO5gLvEHS3Co0vrAPKeUd/s1600/Accord+salarial+78.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTU5quMXm7kAYy49OC3hHPs1WZ_QBraIEoHHNlvu80jW2EtdUD0r0yoABMksw__uMNprNfekwhhHyi47ULkXqXpdtvr43NEJf_G9qusyg1dWbDs68u4B3J_DXeO5gLvEHS3Co0vrAPKeUd/s320/Accord+salarial+78.jpg" width="301" /></a><i><span style="font-family: Arial;">—Dans ton dessin sur les "engagements pour la paix sociale", tu brocardes trois dirigeants syndicaux... Est-ce à dire que les autres : la CFDT et la CGT sont exempts de critique sur cette question ou qu'en fonction des périodes la collaboration de classes ou la combativité n'était l'apanage d'aucune organisation syndicale de manière permanente. <br />
Qu'en pensait l'Ecole Emancipée de cette époque ?<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoBodyText" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;"> </span></i><span style="font-family: Arial;">—Cette année-là (1978), ni Séguy, ni Maire n'avaient signé l'accord salarial dans la Fonction Publique considéré comme un coup de main donné à Barre sans contrepartie véritable. Ce dessin était toutefois accompagné d'un autre où les leaders de la CGT et de la CFDT déclaraient: "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">les bons accords... c'est ceux que nous on signe!</i>". Pour l'EE, aucun accord salarial ne fut jamais considéré comme satisfaisant ne serait-ce qu'à cause de l'opportunisme des directions syndicales qui collaboraient ou s'opposaient aux pouvoirs en place à mon avis en fonction de leurs seuls intérêts de boutique. <o:p></o:p></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Zc6X5O65pYHw_tWaIdreKJgekxmhO-yHCcNCpFOqUFck0mim4fGO3EOTclYWjfbZKKgEywxWNXZm-QLr2l7aruQwph3ySqKl_gtQQrJJINbUMAYHW-6P1uMWZi-utXpd-8q8jQizhRkd/s1600/La+jeune+garde.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="303" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5Zc6X5O65pYHw_tWaIdreKJgekxmhO-yHCcNCpFOqUFck0mim4fGO3EOTclYWjfbZKKgEywxWNXZm-QLr2l7aruQwph3ySqKl_gtQQrJJINbUMAYHW-6P1uMWZi-utXpd-8q8jQizhRkd/s320/La+jeune+garde.jpg" width="320" /></a></div><div class="MsoBodyText" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;">—L'anticléricalisme a été une constance de l'Ecole Emancipée et dans la revue de nombreux dessins que tu as réalisés se trouvent en bonne place et parfois en première page. Cette constance en ces périodes où les dirigeants politiques de gauche étaient prêts à tous les abandons a t-elle été appréciée par tous les militants ou sympathisants de la tendance ? </span></i></div><div class="MsoBodyText" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;"></span></i><span style="font-family: Arial;"><i><span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;"><br />
</span></i> —Je n'ai jamais eu de problème avec ce genre de dessins. Mais je ne suis pas sûr que l'anticléricalisme ait été une priorité pour tous les camarades. Chez nous aussi, il y avait des tentations de "main tendue aux croyants". Mais nous avons eu avec nous des cathos contestataires très anticléricaux et il a fallu, à une époque, venir au secours d'enseignants exploités de l'école catholique. Ce n'est que par rapport à l'Islam que la Tendance s'est profondément divisée. Tous unis contre les curés, mais pas contre les "barbus", victimes innocentes du racisme et du colonialisme français.<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;">—L'arrivée de la "gauche" et l'élection de Mitterrand ont constitué un tournant et un test pour les directions syndicales. Très vite l'Ecole Emancipée a combattu le renoncement et défendu l'indépendance syndicale.<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><i><span style="font-family: Arial;">Peux tu évoquer un peu cette période ?</span></i><span style="font-family: Arial;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">—Les tiraillements ont eu lieu chez nous plutôt avant qu'après les élections. Fallait-il ou non appeler au "vote ouvrier" ? Le collège du 1er Fev. 1981 a tranché en donnant la consigne suivante: "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sans illusion électoralistes mais avec détermination,</i> <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">battre Giscard</i></b> ", ce qui a provoqué quelques réactions furibardes, comme celle de Mormiche du GD 79 dans le n° du 5.3.81 et le franc appel à voter Mitterrand de J.Desachy (N°du 20.4.81). Dès la victoire électorale du candidat socialiste, la revue appelait à la mobilisation pour la satisfaction des revendications (n° du 20.5.81 et du 5.6.81) mais Michel Chauvet douchait notre enthousiasme en rappelant l'expérience avortée du Front populaire : "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">Le chef de l'Etat et son premier ministre (...) sont condamnés à gérer la crise parce qu'ils refusent de s'appuyer sur la mobilisation des travailleurs(...) mais les centrales syndicales s'emploient toutes à empêcher cette mobilisation.(...) Cette politique risque fort (...) d'amener les travailleurs à bien des désillusions.</i>" Et je concluais pour ma part dans ce même numéro (5.6.81):" <i style="mso-bidi-font-style: normal;">C'est plus que jamais le moment d'insister sur ce qui fait notre spécificité d'Amis de l'Ecole émancipée, en offrant aux sceptiques d 'aujourd'hui et aux déçus de demain un cadre pour les luttes émancipatrices</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">sans lesquelles il n'y a pas de réelle libération.</i>"<br />
Dès la rentrée, J.Desachy devait reconnaître en titre de son analyse "<b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;">Plus que de l'inquiétude</i></b>" et conclure que "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">le cheminement (...) de la politique gouvernementale ne conduit qu'à l'aggravation du chômage et de l'inflation, qu'à une démobilisation des travailleurs qui ont salué,dans l'enthousiasme, les victoires électorales de mai-juin 1981</i>"(l'EE du 5.9.81).<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 12.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">A la FEN, tout baignait chez les bureaucrates. Henry devenu ministre comme les trois communistes en mission, UID faisait ami-ami avec U&A, la hache de guerre étant provisoirement enterrée, et J.L. Tétrel s'en amusait lors de la CA du 10.9.81. au cours de laquelle l'EE avait opposé sa propre motion générale offensive contre la complaisante <i style="mso-bidi-font-style: normal;">"motion oecuménique U&A-UID</i>". Bien vite cet oecuménisme laissera place à ce que J.Desachy appellera "<i style="mso-bidi-font-style: normal;">la course aux fromages</i>", notamment à l'occasion des élections à la Sécu et on oubliera vite les velleités de réunification syndicale.<i><o:p></o:p></i></span></div><div class="MsoQuote" style="margin-bottom: 14.15pt; margin-left: 0cm; margin-right: -.05pt; margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGTb69CznXJlj1ceqGfZKujXW_8V7G2yGQ0rwQOYBPDLcxRRSkQo5s7dUR62IZGNn94yTg6alhFkCTvpl_H0LkiK69WfXcldKnuB7Y7DvEB3-FsX4bLRInGad5Ima-vBb-XjA25yHMqgl6/s1600/Balladur+Sarko.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgGTb69CznXJlj1ceqGfZKujXW_8V7G2yGQ0rwQOYBPDLcxRRSkQo5s7dUR62IZGNn94yTg6alhFkCTvpl_H0LkiK69WfXcldKnuB7Y7DvEB3-FsX4bLRInGad5Ima-vBb-XjA25yHMqgl6/s320/Balladur+Sarko.jpg" width="221" /></a><i><span style="font-family: Arial;">—La droite revient au pouvoir et tu es un des premiers à "croquer" le futur président de la République. Sarko montre à la fois des ambitions et une orientation ultra libérale. Beaucoup à l'EE pensent qu'enfin les directions syndicales vont agir dans l'unité. Comment as-tu vécu cette période ?<o:p></o:p></span></i></div><div class="MsoBodyText" style="margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;">—Mal, bien sûr. Mais au moins on pouvait espérer que la lutte serait plus facile pour les syndicats. Ce fut le cas lors de la grève des cheminots contre Juppé en 1995 ou du conflit des routiers de l'année suivante. Hélas, la zizanie interne à l'EE et la dérive d'une fraction vers une cogestion syndicale avec U&A ont pourri le climat de la tendance et m'ont personnellement amené à m'éloigner du militantisme. La scission de l'EE de 2002 m'a peu surpris. Elle m'apparaissait comme inéluctable à partir de l'élection par correspondance de l'Equipe Responsable <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">par correspondance</b> en 1994. J'ai même trouvé qu'on avait été bien trop patient avec les accapareurs du titre et qu'il aurait fallu aller plus tôt au clash, avant que le rapport de forces interne ne s'inverse. Mais on ne refait pas l'Histoire !</span> <span style="font-family: Arial;"><o:p></o:p></span></div><div class="MsoQuote" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 1.0cm; margin-right: 1.0cm; margin-top: 6.0pt; text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoQuote" style="margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; margin-left: 0cm; margin-right: -.05pt; margin-top: 6.0pt; tab-stops: 453.55pt; text-align: justify;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Arial;">—Nous pourrions continuer longtemps mais comme ancien rédacteur de la revue, très pointilleux d'ailleurs, tu n'ignores pas que mon nombre de lignes est compté. Il ne me reste qu'à renvoyer les lecteurs à découvrir et déguster tes dessins qui sont parfois encore bien actuels, même si les têtes ont changé. Il leur suffit pour cela de commander les deux recueils et je leur prédis de bons moments, de nostalgie pour les anciens et de curiosité pour ceux qui n'ont pas connu les années Pompidou, Giscard et Mitterrand.<o:p></o:p></span></i></div><br />
<div><br />
</div><br />
<div><br />
</div>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-78204659404403575942011-01-12T06:13:00.000-08:002011-01-12T06:26:04.512-08:00Des dessins pour le dire 2/Les années Mitterrand<span style="color: purple; font-size: x-large;">A BAS LE SYNDICALISME PISSE-FROID !</span><br />
<br />
<span style="color: black; font-family: Palatino; font-size: 14pt;">Vingt-cinq ans de syndicalisme enseignant à travers le dessin satirique dans « l'École Émancipée</span><span style="color: black; font-family: Palatino; font-size: 14pt;">»</span><span style="color: black; font-family: Palatino; font-size: 14pt;"> </span><span style="color: purple; font-size: x-large;"></span><br />
<br />
<div style="text-align: right;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLDn7tUnbQxHW9_heDTPeSbrurR6N2Mpnbj-Bszn4Dt2vJSUd1jbqUkyVl_FkggUrUWxIboP3kBeOm-eVuWloS7coSMhHMnqGFpnV65z2m-RZmgLqH926r-tWJQu8l8OHqJyeZ70Kfd8AW/s1600/Des+dessins...2%253AMitterrand.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLDn7tUnbQxHW9_heDTPeSbrurR6N2Mpnbj-Bszn4Dt2vJSUd1jbqUkyVl_FkggUrUWxIboP3kBeOm-eVuWloS7coSMhHMnqGFpnV65z2m-RZmgLqH926r-tWJQu8l8OHqJyeZ70Kfd8AW/s400/Des+dessins...2%253AMitterrand.jpg" width="285" /></a><i style="color: #660000;"><span style="font-size: large;">Le tome 2</span></i><i><span style="color: purple; font-size: large;"><span style="color: #660000;"> de la série "Des dessins pour le dire" consacré aux années Mitterrand vues par le dessinateur E.Kolemans dans "l'Ecole Emancipée</span>" <span style="color: #660000;">est paru en déc. 2010.</span></span></i></div><br />
<div style="text-align: justify;"><span style="color: purple; font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;">On</span><span style="color: purple;"><span style="font-size: small;"> </span></span><span style="color: purple; font-size: small;"><span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">y trouvera un résumé de l'histoire politique et syndicale d'une quinzaine d'années mouvementées vu à travers le prisme du syndicalisme enseignant le plus à gauche au sein de la Fédération de l'Education nationale, la défunte FEN, avant son implosion...</span></span><br />
<i><span style="color: purple; font-size: large;"><br />
</span></i><br />
<i><span style="color: purple; font-size: large;"><br />
</span></i><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikgWGCmHtE5lmTT7s0tbNIXMSGHvecYEI903PIuaMy05rCN2-a2NHf5FDpSEoaxJKAF5eiWKzZAhGAUB2H2sCNqjeZF0Pnf7jFuLo-M5BHPFK-YDR_H9gBVzap80bCzkqCT7hD-00UtfEV/s1600/FM+attend+-+copie.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikgWGCmHtE5lmTT7s0tbNIXMSGHvecYEI903PIuaMy05rCN2-a2NHf5FDpSEoaxJKAF5eiWKzZAhGAUB2H2sCNqjeZF0Pnf7jFuLo-M5BHPFK-YDR_H9gBVzap80bCzkqCT7hD-00UtfEV/s320/FM+attend+-+copie.jpg" width="237" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mitterrand en 1981</td></tr>
</tbody></table></div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuQVNrKzzJVXMTOwZSe7X7nf_Nnt96_QR9rCibfYBqWqN0tBSUadaNwsaQMbvg719CJqC0-yYwoVpwawTit3HKsIBSa0muYitRlLfSAbGGP-5RU44SRZTT-uaNXMKiZqYqL5gEyaI-siu4/s1600/Sans+titre.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuQVNrKzzJVXMTOwZSe7X7nf_Nnt96_QR9rCibfYBqWqN0tBSUadaNwsaQMbvg719CJqC0-yYwoVpwawTit3HKsIBSa0muYitRlLfSAbGGP-5RU44SRZTT-uaNXMKiZqYqL5gEyaI-siu4/s320/Sans+titre.jpg" width="221" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Balladur et Sarkozy à l'heure de la cohabitation</td></tr>
</tbody></table><style>
@font-face {
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</style><style>
@font-face {
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</style> <br />
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><i><span style="color: black; font-family: Palatino;">« L’humoriste, c’est un homme de bonne mauvaise humeur »</span></i></span></div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: black; font-family: Palatino;">Jules Renard</span></b></span></div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><br />
</div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><i><span style="color: black; font-family: Palatino;">« L’humour est une façon de se tirer d’embarras sans se tirer d’affaire <b>»</b></span></i></span></div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: black; font-family: Palatino;">Louis Scutenaire</span></b></span></div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><br />
</div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><style>
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</style> </div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><i><span style="color: black; font-family: Palatino;">« La satire est une sorte de miroir dans lequel les spectateurs découvrent</span></i></span></div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><i><span style="color: black; font-family: Palatino;">généralement le visage de tout le monde, mais pas le leur. »</span></i></span></div><div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><b><span style="color: black; font-family: Palatino;">Jonathan Swift</span></b></span></div> <style>
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</style> <br />
<div class="Corps"><br />
</div><div class="Corps"><br />
</div><div class="Corps"><b><span style="font-family: "Cambria Bold";">Jean Mourot/E. Kolemans : </span><span style="font-family: "Cambria Bold Italic";">Des dessins pour le dire </span></b></div><div class="Corps"> <style>
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</style> </div><div class="Corps"><b><span style="font-family: "Cambria Bold Italic";">2/ Les années Mitterrand </span></b><b><span style="font-family: Times;">ISBN 978-2-8106-1947-4</span></b></div><div class="Corps" style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">132 pages format A4; couverture souple pelliculée; 205 dessins, </span></div><div class="Corps" style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">7 planches de BD ou croquis sur le vif; 17 € l'ex.,<span> </span></span></div><div class="Corps" style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><span> </span>Books on Demand, 12-14 Rond-point des Champs-Elysées 75008 PARIS, <a href="http://www.bod.fr/"><span style="color: #000099;">http://www.bod.fr</span></a></span></div><div class="Corps" style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Bonnes pages consultables sur "Google livres"</span></div><div class="Corps" style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">A commander en librairie ou chez BoD ou encore sur amazon.fr , chapitre.com, ou alpage.com (franco avec 5% de remise) ou chez l’auteur (5% de remise+frais d’envoi 3,15 €)</span></div> <span style="font-family: "Cambria Bold Italic";"><br />
</span><br />
<b><span style="color: black; font-family: Palatino;"></span></b><span style="font-family: Palatino; font-size: 11pt;"></span><br />
<span style="color: black; font-family: Palatino; font-size: 14pt;"></span> <br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-13320189976984541392011-01-07T01:03:00.000-08:002011-01-07T01:03:25.426-08:00Acheter chez Price Minister<div id="ws_embed_code" style="border: 0pt none; font-size: 0pt; line-height: normal; margin: 10px auto 0pt; padding: 0pt; width: 300px;"><object height="258" width="300"><param name="movie" value="http://external.priceminister.com/fmc/pic/0/www/www/29015/seller_shop.swf" /><param name="quality" value="high" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="bgcolor" value="ffffff" /><param name="allowFullScreen" value="false" /><param name="flashvars" value="bgcolor1=0x00CCFF&bgcolor2=0x003366&txtcolor=0xFFFFFF&edito=Faites votre choix parmi ma sélection de produits&shoptype=product&shopshow=inbin&categories=books,computer&details=1,0,0&sellerid=19747264&pseudo=Jemo76jm&platform=0/www/www/&" /><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://external.priceminister.com/fmc/pic/0/www/www/29015/seller_shop.swf" name="wsmodule" bgcolor="#ffffff" quality="high" wmode="transparent" allowfullscreen="false" allowscriptaccess="always" flashvars="bgcolor1=0x00CCFF&bgcolor2=0x003366&txtcolor=0xFFFFFF&edito=Faites votre choix parmi ma sélection de produits&shoptype=product&shopshow=inbin&categories=books,computer&details=1,0,0&sellerid=19747264&pseudo=Jemo76jm&platform=0/www/www/&" height="258" width="300"></embed></object><div id="ws_embed_footer" style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(0, 204, 255); border-top: medium none; margin: 0pt; padding: 0pt 0pt 2px; width: 300px;"><div style="background: none repeat scroll 0% 0% rgb(0, 204, 255); color: white; font-family: Arial; font-size: 10px; font-style: normal; font-weight: normal; line-height: normal; margin: 0pt 2px; text-align: center;"> Egalement sur <a href="http://www.priceminister.com/" id="PriceWB" style="color: white;" target="_blank">PriceMinister</a> : <a href="http://www.priceminister.com/nav/Livres_Histoire-actualite-politique" style="color: white;" target="_blank">vente de livre d'histoire</a>, <a href="http://www.priceminister.com/nav/Informatique_Consommables" style="color: white;" target="_blank">consommables informatique</a>, <a href="http://www.avendrealouer.fr/annonces-immobilieres/location/appartement/ile-de-france+11/paris+75.aspx" style="color: white;" target="_blank">Appartement paris</a><br />
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</style> <br />
<div class="MsoNormal"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: large;">30 ans de syndicalisme enseignant</span><span style="font-size: large;"> <span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"> </span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGgJlbXwvGqHnJNpKX-dfEZp58yr57i2u6T6BUz8WKYXvxR5VucmQdE2cCmiiMvMNRzlod_lBj-IqaD0yOT46S1nYUDHUd7joKwKOMHo4JcUnjQeObglfVX6lojKPn1oa08Mfh4bdqmxE6/s1600/Dessins-Couv1.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGgJlbXwvGqHnJNpKX-dfEZp58yr57i2u6T6BUz8WKYXvxR5VucmQdE2cCmiiMvMNRzlod_lBj-IqaD0yOT46S1nYUDHUd7joKwKOMHo4JcUnjQeObglfVX6lojKPn1oa08Mfh4bdqmxE6/s320/Dessins-Couv1.gif" width="225" /></a></div><div class="MsoNormal"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">à travers le dessin satirique dans la revue "<i>l'Ecole Emancipée</i>"</span></span></div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal"><br />
</div><div class="MsoNormal">Pendant 30 ans, Jean Mourot a collaboré à la revue « syndicale et pédagogique » fondée en 1910, « <i>L’École Émancipée </i>», expression de la tendance la plus à gauche de la FEN, héritière des premiers syndicats d’instituteurs. À partir de 1972, sous le pseudonyme d’E.Kolemans, il y a publié des caricatures et des dessins satiriques, en commençant par le supplément de son département. </div><span style="font-family: Cambria; font-size: 12pt;">C’est l’essentiel de ces dessins, augmenté de quelques inédits, qu’on trouve dans cet album consacré aux années Pompidou-Giscard avant l’élection de François Mitterrand. C’est une façon amusante de revisiter la dizaine d’années d’histoire du syndicalisme enseignant précédant l’arrivée de la Gauche au pouvoir.<a name='more'></a> </span><br />
<div style="font-family: "Trebuchet MS",sans-serif;"><div style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">On peut consulter le début du livre et quelques pages sur <i>books.google.fr</i> (la recherche de livres de Google)</span></div><div style="font-family: Verdana,sans-serif;"><br />
</div><div style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">-</span><span style="font-size: x-small;">BoD éditeur.</span><span style="font-size: x-small;"> 128 pages format A4. Couverture souple pelliculée. </span></div><div style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">Dépôt légal: octobre 2010 -ISBN 13: 978-2-8106-1936-8 -Prix de vente: 15 € </span></div><div style="font-family: Verdana,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;">-Peut être commandé dans toutes les bonnes librairies ou sur www.bod.fr.</span></div><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Verdana,sans-serif; font-size: x-small;">Disponible également sur <i>www.amazon.fr</i> et <i>www.chapitre.com</i> (avec remise de 5% et port gratuit).</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: x-small;"> </span> </div>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-81799385863524168982010-07-23T07:13:00.000-07:002010-07-24T01:21:28.286-07:00Un jeune instit à la fin des années 50<h2 style="color: #741b47;"><span style="font-size: x-large;">L'école à Vespa 1955-1957</span></h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlM8xEcTucLISjpsC8WHe6dgtfoVkXcmgnyvP4ZcMGWlkGij4H2N9Iy_63vya9esI5kX1mDX-ND3oLfYuPS2LBoNLVVir0QGOIEdwaxwH_XcHYPUaIyDbQwAjHKICGlEGcdiPsf01Pthlt/s1600/Ecole+Vespa.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlM8xEcTucLISjpsC8WHe6dgtfoVkXcmgnyvP4ZcMGWlkGij4H2N9Iy_63vya9esI5kX1mDX-ND3oLfYuPS2LBoNLVVir0QGOIEdwaxwH_XcHYPUaIyDbQwAjHKICGlEGcdiPsf01Pthlt/s320/Ecole+Vespa.jpeg" /></a></div><h2><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> Le scooter, et particulièrement la Vespa, fut, au milieu du 20ème siècle, le destrier des jeunes gens qui avaient les moyens d'en acheter un.</span><br style="font-weight: normal;" /><span style="font-weight: normal;"> Jean Mourot, jeune instituteur de la banlieue rouennaise, frais émoulu de l'École normale, traversa sur sa Vespa les deux années scolaires qui précédèrent son départ pour l'Armée... et l'Algérie.</span><br style="font-weight: normal;" /><span style="font-weight: normal;"> Dans ce récit qui ressuscite une époque révolue où la France se relevait lentement des désastres de la Guerre, on le suit dans ses débuts de maitre d'école, dans ses classes successives mais aussi dans la vie associative et artistique du moment à laquelle il participe activement et l'on partage ses états d'âme politiques, philosophiques et sentimentaux.</span></span></h2><h2><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"></span></span></h2><div class="n"><div style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-family: "Lydian BT";">Jean Mourot- L'école à Vespa 1955-1957</span> </div><div style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-family: "Lydian BT"; font-size: 11pt;">Books on Demand mai 2010</span> </div><div style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-family: "Lydian BT"; font-size: 11pt;">– 132 p. illustrées- 7,90</span> <span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 11pt;">€</span> </div><div style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;">En vente sur <a href="http://www.bod.fr/">www.bod.fr</a> </div><div style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;">ou chez l’auteur : 622 bis rue de l’Essart 76480 YAINVILLE </div></div><h2 style="color: #4c1130;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"> <span style="background-color: #fff2cc; font-size: large;"><b><span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;">EXTRAIT</span></b></span></span></span></h2><blockquote><meta content="" name="Titre"></meta> <meta content="" name="Mots clés"></meta> <meta content="text/html; charset=utf-8" http-equiv="Content-Type"></meta> <meta content="Word.Document" name="ProgId"></meta> <meta content="Microsoft Word 2008" name="Generator"></meta> <meta content="Microsoft Word 2008" name="Originator"></meta> <link href="file://localhost/Users/jeanmourot/Library/Caches/TemporaryItems/msoclip/0clip_filelist.xml" rel="File-List" style="background-color: #fff2cc;"></link> <style>
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<div class="MsoNormal" style="background-color: #fff2cc;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">C’est sur ma <i>Vespa</i> que je rejoignis mon poste pour la rentrée d’octobre 1955. J’avais été nommé à l’école Mullot, l’une des deux écoles annexes de notre École Normale, à l’angle de la rue St Julien et de la rue Jean Mullot, du nom, semble-t-il, d’un maitre-papetier rouennais du XVI<sup>ème</sup> siècle. C’était un groupe de quinze classes installé dans une bâtisse républicaine en brique agrémentée de pierre de taille à laquelle on avait très récemment rajouté une aile sur un niveau. C’est dans l’une des deux salles de cette extension, pas même encore peinte à la rentrée, que je devais officier, à la tête d’un CM1 –le genre de classe que l’on pouvait sans crainte confier à un débutant puisque les élèves ne faisaient qu’y passer, sans la sanction de l’apprentissage de la lecture, comme au cours préparatoire (CP), de l’entrée en 6<sup>ème</sup>, comme au cours moyen 2<sup>ème</sup> année (CM2) ou du Certificat d’Études à la fin de la classe de fin d’études primaires.<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="background-color: #fff2cc;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">Cette école était dirigée par un affreux personnage au visage chafouin et au corps replet du nom d’Hubert, despote mesquin dont j’avais déjà pu constater la malfaisance au cours de mes stages d’élève-maitre dans l’établissement. Aussi n’avais-je pas apprécié outre mesure ma nomination qui n’avait d’autre avantage que de ne pas trop m’éloigner de chez moi. <o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="background-color: #fff2cc;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">L’enseignement dispensé l’était d’une manière très traditionnelle et la discipline intérieure était quasi napoléonienne : par exemple, qu’il fasse beau, qu’il pleuve ou qu’il vente, pour limiter les risques de bousculade, on n’entrait en classe qu’à l’issue d’une savante évolution en rang –on se rangeait militairement sur deux files parallèles, le bras tendu touchant l’épaule de l’élève précédent– entre les arbres de la cour, en marquant le pas au rythme du sifflet directorial, de manière à ce que chaque cours se présente seul et en silence à la porte d’entrée...<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="background-color: #fff2cc;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">Après avoir rangé ma monture dans un coin de la cour, j’avais sommairement préparé mon travail et à l’heure dite j’étais prêt à participer au cérémonial de la rentrée. Amassés dans la cour, les élèves répondaient à l’appel de leur nom pour aller prendre leur place dans le rang auquel ils étaient affectés. Quand la classe était au complet, elle avait le droit de pénétrer dans les locaux. C’est ainsi que je me retrouvai devant une trentaine de garçons de 9 à 11 ans avec lesquels j’allais devoir faire connaissance. De garçons uniquement, car en ce temps-là, on pratiquait en ville une stricte séparation des sexes et les instituteurs étaient interdits d’école de filles. On les tolérait dans les classes mixtes de campagne, à condition qu’ils fussent mariés. C’étaient dans leur quasi totalité des enfants de milieu modeste, voire très défavorisé. J’en ai connu un qui, parfois, après la classe, pour être autorisé à rentrer chez lui, devait attendre devant sa porte, assis sur la marche du seuil, que sa mère en ait fini avec l’amant occasionnel qu’elle recevait à ce moment-là. Pour ce genre d’enfant, le lait de Mendès qu’on distribuait à la cantine deux fois par jour n’était pas un luxe</span><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3914987155141480112&postID=8179938586352416898#_ftn1" name="_ftnref" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><sup><span style="color: black;">[1]</span></sup></span></a><span style="color: black;">. Je comptais cependant aussi parmi mes élèves le fils d’un instituteur détaché auprès des Œuvres laïques au titre de la Coopération à l’École. Il dirigeait l’antenne rouennaise de la Guilde du Livre de Lausanne, qui était, avec le Club Français du Livre, l’un des deux grands clubs d’édition de qualité qui nous permettait alors de nous constituer au meilleur cout une belle bibliothèque. J’y adhérerai assez rapidement. Ce garçon m’aimait bien. C’était un excellent élève qui, à en croire son père, ne jurait que par moi à la maison. Il réussit plus tard ses études et fit une brillante carrière, ce qui prouve que je n’ai pas été, à l’époque, un aussi mauvais maitre que certains ont voulu alors le laisser croire...<o:p></o:p></span></span></div><div class="MsoNormal" style="background-color: #fff2cc;"><span style="font-size: small;"><span style="color: black;">Il me restait cependant beaucoup à apprendre et ma conscience professionnelle était alors des plus accommodantes. Tout à mes ambitions culturelles, je redoutais de me laisser manger par le métier et je tenais absolument à me réserver du temps libre ce qui n’était pas toujours compatible avec les exigences de mon magistère. Libéré des contraintes de l’École Normale et assez imbu de mon savoir tout neuf, j’avais une fâcheuse tendance à négliger les devoirs de mon état que je ne pouvais toutefois complètement ignorer si je voulais décrocher mon CAP, le Certificat d’Aptitude Pédagogique, notre certification professionnelle d’instituteurs de l’enseignement public. Nous étions tenus d’afficher notre emploi du temps, détaillé à la minute près, ainsi que la liste des chants et récitations appris ou à apprendre, d’organiser d’avance notre travail pour l’année et d’établir à cet effet une suite de « répartitions » mensuelles, de préparer quotidiennement notre classe sur un « journal » accompagné de fiches de préparation des principales leçons et de noter, enfin, chaque jour les absences sur un « registre de fréquentation scolaire » –avec l’obligation en fin de mois de calculer le pourcentage de ces absences. Nous devions encore, bien sûr, régulièrement corriger les travaux des élèves et vérifier les cahiers, dont le cahier de roulement sur lequel chaque élève travaillait à tour de rôle, ce qui permettait à notre inspecteur, lors de ses passages, d’avoir une vision globale de la classe. <o:p></o:p></span></span></div><span style="background-color: #fff2cc; font-size: small;"><span style="color: black; font-family: Garamond; position: relative; top: -3pt;">Il me fallut un certain temps pour me mettre à jour de mes obligations. </span></span> <br />
<div style="background-color: #ead1dc;"><br />
<hr align="left" size="1" width="33%" /><div id="ftn"><div class="MsoFootnoteText"><a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=3914987155141480112&postID=8179938586352416898#_ftnref" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference">[1]</span></a> /<span style="font-size: x-small;">Pour résorber les excédents laitiers, pendant son bref passage à la tête du Gouvernement, Pierre Mendès-France avait institué et financé des distributions gratuites de lait dans les écoles. Quelques années plus tard, elles seront remplacées par une allocation en espèces qui donnera lieu à l’établissement de bordereaux que je devrai encore remplir, une quinzaine d’années plus tard, quand je dirigerai une petite école de campagne sans cantine qui ne percevra jamais un centime de cette allocation. </span></div></div></div><span style="background-color: #ead1dc;"> </span><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="font-weight: normal;"><br />
</span></span></blockquote><h2></h2>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-90137223388292067752010-04-25T08:16:00.000-07:002010-07-24T01:24:34.824-07:00Quand on formait des maitres pour les écoles...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj2I0_KBIaqVW7whrg-tbK5BFZxQhWyLTtidv7egkdBNmo2utLPVHWNxFPcfOh50fKkZwex1xS6tuO7mgCShWzTpTPHVrQSRlWnzTgvv_ss3E6x7mnxgSC_S6VdMeiXtysRt-SiGQm1ihd/s1600/Hussards+couv:.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj2I0_KBIaqVW7whrg-tbK5BFZxQhWyLTtidv7egkdBNmo2utLPVHWNxFPcfOh50fKkZwex1xS6tuO7mgCShWzTpTPHVrQSRlWnzTgvv_ss3E6x7mnxgSC_S6VdMeiXtysRt-SiGQm1ihd/s400/Hussards+couv:.jpg" width="281" /></a></div><br />
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><i><b><span style="font-size: small;">Il n’y a plus de « maitres » ou de « maitresses » d’école. Les jeunes enfants sont aujourd’hui confiés, quatre jours sur sept seulement, depuis Lionel Jospin à des « professeurs d’école ».<br />
Dans les débuts de l’école républicaine, celle de Jules Ferry et de quelques autres, on accordait une grande importance à l’instruction du peuple et à la formation des maitres d’une école laïque qui devait damer le pion aux écoles des « frères ». Les écoles normales primaires départementales étaient chargées de former en trois ans les « hussards noirs » exaltés par Péguy et destinés à éduquer de 6 à 12 ans, les modestes jeunes français alors majoritairement paysans.</span></b></i></div><br />
<br />
<br />
<div style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au lendemain de la 2<sup>ème</sup> guerre mondiale, les normaliens et normaliennes y préparaient le bac en 3 ans et le métier en un an. <span style="color: black;">Jean Mourot a été de ceux-là. Quasiment tous issus de la petite paysannerie ou de la classe ouvrière dont ils sont restés proches, les diplômés de ces écoles normales constituèrent l’élite des instituteurs et institutrices de l’après-guerre. Ils fournirent les premiers contingents des professeurs de collège lors des réformes initiées à partir de 1960.<o:p></o:p></span></span></div><div style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"></div><div style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif; text-align: justify;"><span style="color: black;"><span style="font-size: small;">Au-delà de l’évocation narcissique de ces années cruciales où l’adolescent devient homme, qui furent pour lui des années heureuses, en dépit des séquelles de la guerre, de la rigueur du régime scolaire et de quelques déboires personnels, le livre de Jean Mourot se veut un témoignage de ce que fut l’existence quotidienne des normaliens de la première moitié des années cinquante, entre la fin de la guerre d’Indochine et le début de celle d’Algérie, quand l’arrivée dans les classes des enfants du « baby-boom » exigeait un nombre toujours croissant de maitres et de maitresses d’école et qu’on ne craignait pas de confier des classes à de tout neufs bacheliers forts de leur seuls souvenirs d’enfance… C’est un témoignage qui se lit comme un roman, le roman vrai d’un jeune homme à l’orée d’une vie professionnelle aujourd’hui terminée.</span></span></div><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br />
</div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "Lydian BT";">Jean Mourot- <i>À l’école des hussards noirs -</i></span></span><span style="font-family: "Lydian BT"; font-size: 11pt;"><span style="font-size: large;">Mémoires d’un élève-maitre 1951-1955 </span><o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-family: "Lydian BT"; font-size: 11pt;">Books on Demand mars 2010– ISBN 13 : 978-2810618316 – 276 p. illustrées- 16,90 </span><span style="font-family: "Times New Roman"; font-size: 11pt;">€<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-size: 11pt;">En vente sur </span><a href="http://www.bod.fr/"><span style="font-size: 11pt;">www.bod.fr</span></a><span style="font-size: 11pt;"> ou chez l’auteur : 622 bis rue de l’Essart 76480 YAINVILLE<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-size: 11pt;">Ou encore sur </span><a href="http://www.amazon.fr/"><span style="font-size: 11pt;">www.amazon.fr</span></a><span style="font-size: 11pt;"> ou </span><a href="http://www.chapitre.com/"><span style="font-size: 11pt;">www.chapitre.com</span></a><span style="font-size: 11pt;"> avec 5% de remise et franco de port<o:p></o:p></span></div><div class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-size: 11pt;"><b>Extraits consultables sur Google livres</b><o:p></o:p></span></div>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-38910137370178599192010-02-09T10:05:00.000-08:002010-02-09T10:18:37.709-08:00De Metz à Rouen, une enfance mouvementée<div style="text-align: left;"></div><div style="text-align: left;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTu5tC7Vp-4tEYApXhf0rEFHqkyn6XJKOEFv9n8BmmcI6x0SNqBadnBCmFLAkpSz6siGa446dCHLcroSfAuKBNEL5BRBZTE71wP5ZwHTiehtbC80UPBTy3LhH0_sI4vkYYnMOmvlEj3emb/s1600-h/images_couv_perso_7074-2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTu5tC7Vp-4tEYApXhf0rEFHqkyn6XJKOEFv9n8BmmcI6x0SNqBadnBCmFLAkpSz6siGa446dCHLcroSfAuKBNEL5BRBZTE71wP5ZwHTiehtbC80UPBTy3LhH0_sI4vkYYnMOmvlEj3emb/s400/images_couv_perso_7074-2.jpg" width="400" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
Chaque enfance est unique...<br />
Mais l'on aime parfois confronter à d'autres ses propres souvenirs.<br />
Mon enfance, à cheval sur la deuxième guerre mondiale, fut mouvementée.<br />
Le récit que j'en ai tiré ne manque pas de sel et peut se lire comme un roman.<br />
Comme le livre est en outre abondamment illustré de photographies originales,<br />
on pourra aussi le prendre comme un document...<br />
Alors, si le cœur vous en dit, rendez-vous sur le site de The book editionJean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-65071191097011019152009-10-19T08:22:00.000-07:002009-10-19T09:11:48.714-07:00La Pacification, c'était la guerre !Version:1.0 StartHTML:0000000191 EndHTML:0000013100 StartFragment:0000006989 EndFragment:0000013064 SourceURL:file:///Users/jeanmourot/Desktop/Edition/Pacif.guerre/Pub.%20pacif.-guerre <meta name="Titre" content=""> <meta name="Mots clés" content=""> <meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"> <meta name="ProgId" content="Word.Document"> <meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"> <meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"> <link rel="File-List" href="file:///Users/jeanmourot/Library/Preferences/Microsoft/Presse-papiers/msoclip1/01/clip_clip_filelist.xml"> <link rel="Edit-Time-Data" href="file:///Users/jeanmourot/Library/Preferences/Microsoft/Presse-papiers/msoclip1/01/clip_clip_editdata.mso"> <!--[if !mso]> <style> v\:* {behavior:url(#default#VML);} o\:* {behavior:url(#default#VML);} w\:* {behavior:url(#default#VML);} .shape {behavior:url(#default#VML);} </style> <![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <o:documentproperties> <o:template>Normal</o:Template> <o:revision>0</o:Revision> <o:totaltime>0</o:TotalTime> <o:pages>1</o:Pages> <o:words>324</o:Words> <o:characters>1849</o:Characters> <o:company>MOUROT/VEZZANI</o:Company> <o:lines>15</o:Lines> <o:paragraphs>3</o:Paragraphs> <o:characterswithspaces>2270</o:CharactersWithSpaces> <o:version>10.260</o:Version> </o:DocumentProperties> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:displayhorizontaldrawinggridevery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:displayverticaldrawinggridevery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:usemarginsfordrawinggridorigin/> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Times New Roman"; 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<br /></p><p class="MsoNormal" style="text-indent: 0cm; text-align: justify;"> <span style="color: rgb(0, 102, 0); font-style: italic;font-family:";font-size:180%;" ><b>Il y a cinquante ans...<o:p></o:p></b></span></p><div style="text-align: justify; color: rgb(0, 102, 0); font-style: italic;"> </div><p class="MsoNormal" style="text-indent: 0cm; text-align: justify;"><span style="color: rgb(0, 102, 0); font-style: italic;font-family:";font-size:180%;" ><b>Le début de la fin de l’Algérie française.</b></span><span style=";font-family:";font-size:20pt;" ><b><o:p></o:p></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><b>Algérie, il y a 50 ans, le 16 septembre 1959.<o:p></o:p></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><b>De Gaulle lance à la radio sa bombe du droit des Algériens à l’autodétermination. </b><span style="font-weight: normal;"><o:p></o:p></span></p>Version:1.0 StartHTML:0000000194 EndHTML:0000010053 StartFragment:0000006213 EndFragment:0000010017 SourceURL:file:///Users/jeanmourot/Desktop/Edition/Pacif.guerre/Pub%20pacif.-guerre.doc <meta name="Titre" content=""> <meta name="Mots clés" content=""> <meta equiv="Content-Type" content="text/html; 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Il ne mesure pas l’importance de l’événement : encore des propos en l’air, pense-t-il, à la veille d’un débat important sur la question à l’ONU où la France est régulièrement incitée à mettre fin à un conflit qui dure depuis 5 ans. Et pourtant, c’est le début d’un engrenage qui allait conduire au désengagement total de la France d’Afrique du Nord et à la fin d’un mensonge : celui de la « pacification » qui n’était pas la guerre.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 2pt;">Dans son récit « <i>La pacification, c’était la guerre ! </i><span style="font-style: normal;">», cet appelé évoque et raconte sa participation involontaire à ce qui fut la grande aventure de toute une génération: la guerre d’Algérie. Ayant eu la chance de ne pas faire partie des troupes opérationnelles, il n’a pas de révélations à livrer aux amateurs de sensationnel. Il ne témoigne ni sur la torture, ni sur les exactions de l’Armée, ni sur les atrocités du FLN mais sur le quotidien banal d’un garçon de 23 à 25 ans, ballotté d’affectation en affectation, d’un camp d’instruction perdu dans le bled oranais au barrage frontalier du Maroc, en passant par l’école d’officier de Cherchell, un centre d’instruction des Forces françaises en Allemagne et un village de regroupement de l’ouest oranais.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-top: 2pt;">On peut lire ce livre comme un roman ou comme un reportage sur une époque troublée de notre histoire dont les séquelles se font encore sentir aujourd’hui.<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-indent: 0cm;"><span style="font-size: 1pt; font-family: "Zapf Dingbats";"><!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm; line-height: 15pt;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Zapf Dingbats";">l </span>« <b><i>La Pacification, c’était la guerre ! </i></b><span style="font-weight: normal;"><i>témoignage d’un appelé en Algérie 1957-1959</i></span><b><i> </i></b><span style="font-weight: normal; font-style: normal;">» </span><span style="font-size: 12pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm; line-height: 15pt;"><span style="font-size: 12pt;">BoD, 480 pages, 25,90 €, nombreuses illustrations N.B., dépôt légal sept 2009 <span style="letter-spacing: -0.5pt;">ISBN 978-2-1806-1531-5</span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm; line-height: 15pt;"><span style="font-size: 12pt;">En vente en ligne sur <a href="http://www.bod.com/">www.bod.com</a> ( <a href="http://www.bod.fr/index.php?id=1786&objk_id=243071">www.bod.fr/index.php?id=1786&objk_id=243071</a> )+port<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm; line-height: 15pt;"><span style="font-size: 12pt;">Ou sur <a href="http://www.amazon.fr/">www.amazon.fr</a> , <a href="http://www.alapage.fr/">www.alapage.fr</a> , ou <a href="http://www.chapitre.com/">www.chapitre.com</a><span style=""> </span>franco avec remise de 5%.<o:p></o:p></span></p> <span style="font-size: 13pt; font-family: Garamond; letter-spacing: -0.4pt;">On peut aussi le commander en librairie ou chez l’auteur (622 bis rue de l’Essart 76480 YAINVILLE.</span><!--EndFragment-->
<br />
<br />Version:1.0 StartHTML:0000000194 EndHTML:0000006414 StartFragment:0000006208 EndFragment:0000006378 SourceURL:file:///Users/jeanmourot/Desktop/Edition/Pacif.guerre/Pub%20pacif.-guerre.doc <meta name="Titre" content=""> <meta name="Mots clés" content=""> <meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"> <meta name="ProgId" content="Word.Document"> <meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"> <meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"> <link rel="File-List" href="file:///Users/jeanmourot/Library/Preferences/Microsoft/Presse-papiers/msoclip1/01/clip_clip_filelist.xml"> <!--[if gte mso 9]><xml> <o:documentproperties> <o:template>Normal</o:Template> <o:revision>0</o:Revision> <o:totaltime>0</o:TotalTime> <o:pages>1</o:Pages> <o:words>1</o:Words> <o:characters>10</o:Characters> <o:company>MOUROT/VEZZANI</o:Company> <o:lines>1</o:Lines> <o:paragraphs>1</o:Paragraphs> <o:characterswithspaces>12</o:CharactersWithSpaces> <o:version>10.260</o:Version> </o:DocumentProperties> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:displayhorizontaldrawinggridevery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:displayverticaldrawinggridevery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:usemarginsfordrawinggridorigin/> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Times New Roman"; 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Plein de bonne volonté pour ma nouvelle tâche qui me convenait d’autant mieux qu’elle n’était pas exclusivement militaire, j’étais prêt à m’endormir rapidement sur mon nouveau lit de camp au matelas de laine — un privilège d’officier, les autres devant se contenter de paillasses ! Nous dûmes cependant exceptionnellement retarder le moment de nous coucher : les chiens de Bou Arfa se mirent plusieurs fois à aboyer et ceux du poste à leur répondre. Un chacal rôdait-il dans les parages ? Comme ils insistaient, nous rejoignîmes à plusieurs reprises les sentinelles dans leur blockhaus. Mais la nuit était trop sombre pour que nous fussions en mesure de distinguer quoi que ce soit au-delà de la ceinture de barbelés qui entourait le poste. Le pinceau lumineux de nos lampes-torches n’éclaira faiblement que salades, pois chiches et pieds de courgettes. Vers 23 h, nous allions nous mettre au lit quand éclata la pétarade. Ce n’était pas un feu d’artifice. J’avais connu cela à Cherchell, de loin. Ici, c’était directement sur nous qu’on tirait. Tagada, pan-pan ! Pendant quelques minutes qui me parurent interminables, ce fut un festival de tirs d’armes automatiques, de coups de fusil et de jets de grenades pendant que nos hommes, brutalement tirés du premier sommeil, se préparaient à riposter. Ignorant où l’on était exposé et où on était à l’abri, je me retrouvai assis par terre dans la salle de quart, le téléphone à côté de moi, appelant désespérément à l’aide le PC du bataillon. « — Ne vous affolez pas, on arrive. ». Il fallut quand-même une demi-heure au sous-lieutenant cyrard, le casque de tankiste sur la tête,pour se pointer dans l’EBR du 2/22, en Zorro des temps modernes. Cela faisait longtemps que tout était fini. Après quatre à cinq minutes de répit, nos assaillants avaient encore lâché quelques rafales avant de détaler silencieusement et de disparaître dans la nuit.<o:p></o:p></span></p> <p class="TextePacification"><span style="font-size: 12pt;">Sept mois plus tard, j’appris incidemment à la SAS de Marnia le danger auquel nous avions échappés cette nuit-là. Un « rallié » avait mangé le morceau : nos agresseurs n’étaient pas cinq ou six, comme nous l’avions pensé, mais une trentaine — alors que nous n’étions qu’une vingtaine dans le poste. Commandés par un capitaine, avec la complicité d’un de nos « goumiers » (je ne sus jamais lequel), ils devaient nous surprendre dans notre premier sommeil, nous liquider tous et s’en aller en emportant nos armes et nos munitions. Les aboiements des chiens, nos rondes répétées, la lueur inquisitrice de nos lampes les avaient amenés à penser que leur projet était éventé et que nous les attendions de pied ferme. C’est pourquoi ils s’étaient contentés d’un baroud d’honneur avant de décrocher. »</span></p><p class="TextePacification">
<br /></p><p class="TextePacification">Version:1.0 StartHTML:0000000194 EndHTML:0000018597 StartFragment:0000006011 EndFragment:0000018561 SourceURL:file:///Users/jeanmourot/Desktop/Edition/Pacif.guerre/Pub%20pacif.-guerre.doc <meta name="Titre" content=""> <meta name="Mots clés" content=""> <meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"> <meta name="ProgId" content="Word.Document"> <meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"> <meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"> <link rel="File-List" href="file:///Users/jeanmourot/Library/Preferences/Microsoft/Presse-papiers/msoclip1/01/clip_clip_filelist.xml"> <!--[if gte mso 9]><xml> <o:documentproperties> <o:template>Normal</o:Template> <o:revision>0</o:Revision> <o:totaltime>0</o:TotalTime> <o:pages>1</o:Pages> <o:words>714</o:Words> <o:characters>4075</o:Characters> <o:company>MOUROT/VEZZANI</o:Company> <o:lines>33</o:Lines> <o:paragraphs>8</o:Paragraphs> <o:characterswithspaces>5004</o:CharactersWithSpaces> <o:version>10.260</o:Version> </o:DocumentProperties> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:displayhorizontaldrawinggridevery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:displayverticaldrawinggridevery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:usemarginsfordrawinggridorigin/> </w:WordDocument> </xml><![endif]--> <style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Times New Roman"; 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L’objectif n’était plus seulement d’assécher le vivier du FLN et de mieux contrôler la population, mais dorénavant de « déclochardiser » l’Algérie rurale. On avait débloqué des crédits et mis les villageois au travail. Sous-préfets et officiers SAS avaient dès lors une mission bien définie : transformer les regroupements hâtifs en villages véritables. Dans notre secteur, Térébinthes devait être une vitrine de l’Algérie nouvelle.<o:p></o:p></span></p> <p class="TextePacification"><span style="font-size: 12pt;">On avait commencé par regrouper les différentes fractions de la tribu des Beni Ouassine contraintes de quitter leurs <i>mechtas</i></span><span style="font-size: 12pt;">. Les <i>ouleds</i></span><span style="font-size: 12pt;"> <i>Bakhtaoui, Kaddour kbar, Kaddour seghir, Maïder, Melouk, Merazga, Sédouk, Sidi Ziane, Telelsa</i></span><span style="font-size: 12pt;"> étaient venus s’agglutiner sous des tentes de laine ou d’alfa, les lourdes et brunes <i>khaïmas</i></span><span style="font-size: 12pt;"> des nomades, en attendant la construction de leurs gourbis auxquels ils durent s’atteler sous la direction de l’Armée — en l’occurence : Virier, le chef du poste militaire installé dans l’école. La SAS fournissait le matériel qu’on ne trouvait pas sur place : la paille, le bois, les tôles et, plus tard, les cailloux pour empierrer les rues. Les paysans avaient dû fabriquer eux-mêmes leurs briques de <i>banko</i></span><span style="font-size: 12pt;">. On leur imposa un plan géométrique pour leurs gourbis et pour l’agglomération, quadrillée de vastes avenues à angles droits. Vint ensuite le temps de planter quelques arbres pour égayer l’ensemble. Je n’y restais pas assez longtemps pour les voir faire de l’ombre aux heures chaudes de la journée. <o:p></o:p></span></p> <p class="TextePacification"><span style="font-size: 12pt;">Lorsque j’avais pris mon commandement, le plus gros du travail était fait, tous les villageois regroupés avaient, dans un petit enclos, leur maison sommairement meublée de ce qu’ils avaient récupéré dans leurs gourbis du bled, essentiellement quelques nattes roulées dans un coin, des coussins empilés dans un autre et des couvertures pliées le long d’un mur. Je n’ai jamais eu accès aux cuisines qui était le domaine exclusif des femmes qu’on s’ingéniait à nous cacher. Je ne sais même pas si elle cuisinait sur des feux de bois </span><a style="" href="#_ftn2" name="_ftnref2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[2]<!--[endif]--></span></span></span></a><span style="font-size: 12pt;"> ou des réchauds. Il fallait pourtant bien qu’elles sortent de temps à autre, ne fût-ce que pour aller chercher de l’eau à la fontaine </span><a style="" href="#_ftn3" name="_ftnref3" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[3]<!--[endif]--></span></span></span></a><span style="font-size: 12pt;">, mais les hommes voyaient cela d’un mauvais œil. Ils toléraient mal qu’elles se rendent à l’ occasion au dispensaire tenu par un infirmier africain </span><a style="" href="#_ftn4" name="_ftnref4" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[4]<!--[endif]--></span></span></span></a><span style="font-size: 12pt;"> et où venait régulièrement un médecin militaire, ou encore à la maison communale où une infirmière militaire revenue d’Indochine faisait l’assistante sociale et dirigeait des cours d’enseignement ménager. Il n’avait pas fallu les forcer pour qu’ils édifient bien vite des murs destinés à dissimuler leurs cours aux regards indiscrets .<o:p></o:p></span></p> <p class="TextePacification"><span style="font-size: 12pt;">Il restait à empierrer les rues. Des chômeurs employés par la commune y travaillaient. À toutes fins utiles, un rouleau compresseur stationnait près de l’école sous notre protection. De grands travaux annexes étaient encore au programme : on avait prévu 20 millions de francs pour installer l’eau courante, 5 millions pour construire une place et une grande allée goudronnée et 13 millions pour édifier une salle de réunion ainsi qu’un café maure et un bain turc. Pour le moment, la place —où l’on avait dressé le mât des couleurs— était poussiéreuse et le seul édifice public nouveau était l’échoppe d’un épicier où l’on trouvait les fournitures de première nécessité, notamment du sucre en pain qu’on débitait en morceaux à l’aide d’un petit maillet. <o:p></o:p></span></p> <p class="TextePacification"><span style="font-size: 12pt;">Mais l’on n’avait rien prévu pour l’hygiène élémentaire, les sanitaires risquant de polluer une nappe phréatique trop peu profonde. Alors, on faisait l’impasse sur le problème. On faisait ses besoins un peu n’importe où, y compris en pleins champs où l’on voyait parfois un paysan s’accroupir pour uriner sous sa <i>djellaba</i></span><span style="font-size: 12pt;">. S’il lui arrivait de déféquer, il se nettoyait l’anus à l’aide d’un caillou lisse. Cette habitude conduisit un jour à l’encombrement de la fosse d’aisances de l’école qui se mit à déborder sans raison apparente. En y regardant de plus près, l’on découvrit qu’elle était pleine des cailloux qu’y avaient laissé tomber les enfants après avoir satisfait leurs gros besoins…<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; text-indent: 0cm;"><span style="font-size: 12pt;">De toute façon, j’avais la conviction que, d’une part, la population bénéficiaire de l’investissement ne nous en était aucunement reconnaissante, tout lui étant don d’Allah</span><a style="" href="#_ftn5" name="_ftnref5" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[5]<!--[endif]--></span></span></span></a><span style="font-size: 12pt;">, d’autre part que, dès que la paix revenue, la plupart des habitants rejoindraient leurs anciennes mechtas, plus vastes, plus intimes, plus confortables selon leurs propres critères et surtout plus proches des terres exploitées, ce en quoi, je me trompais, le régime « socialiste » à venir ayant repris le projet de nouveaux villages<a style="" href="#_ftn6" name="_ftnref6" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[6]<!--[endif]--></span></span></a>. »</span><o:p></o:p></p> <div style=""><!--[if !supportFootnotes]-->
<br /> <hr align="left" size="1" width="33%"> <!--[endif]--> <div style="" id="ftn1"> <p class="Notespacification"><a style="" href="#_ftnref1" name="_ftn1" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[1]<!--[endif]--></span></span></a> /Officiellement, c’était le « village 6 », je crois, le nouveau où officiait Virier étant le « village 8 ». Sur les 8 villages prévus, ce seront les deux seuls à voir le jour. Contrairement à mes prévisions, « Térébinthes » existe toujours, si l’on en juge par les photos aériennes actuelles de la région de Maghnia. Il a changé de nom en devenant l’un des « villages socialistes » voulus par Boumedienne</p> </div> <div style="" id="ftn2"> <p class="Notespacification"><a style="" href="#_ftnref2" name="_ftn2" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[2]<!--[endif]--></span></span></a> / Le bois mort était rare. Il aurait été plus facile d’utiliser du charbon de bois. Mais peut-être utilisaient-elles des réchauds à pétrole ou à gaz.</p> </div> <div style="" id="ftn3"> <p class="Notespacification"><a style="" href="#_ftnref3" name="_ftn3" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[3]<!--[endif]--></span></span></a> / Il n’y avait bien sûr aucune adduction d’eau, mais c’était également encore le cas dans bien des zones rurales de la Métropole.</p> </div> <div style="" id="ftn4"> <p class="Notespacification"><a style="" href="#_ftnref4" name="_ftn4" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[4]<!--[endif]--></span></span></a> / Cet infirmier fut cause d’un scandale qui provoqua sa mutation : il aurait eu une aventure avec une jeune fille du village. C’était d’autant plus inadmissible pour nos villageois que les noirs étaient considérés par les <span style="text-transform: uppercase;">a</span>rabes comme des êtres inférieurs. Les quelques noirs qu’on trouvait parfois parmi eux étaient des descendants d’esclaves qu’on traitait avec mépris. C’était le cas d’un de nos « goumiers « , le frêle et humble Bekhti Mahamar dont le fin collier de barbe noir taillé en pointe cachait mal la timidité.</p> </div> <div style="" id="ftn5"> <p class="Notespacification"><a style="" href="#_ftnref5" name="_ftn5" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[5]<!--[endif]--></span></span></a> / La formule même du « merci » en arabe (« <i>Allah hi’ghlef </i><span style="font-style: normal;">» signifie en gros : « </span><i>qu’Allah soit remercié. </i><span style="font-style: normal;">» Allah, et pas le donneur qui n’y est pour rien !</span></p> </div> <div style="" id="ftn6"> <p class="Notespacification"><a style="" href="#_ftnref6" name="_ftn6" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style=""><!--[if !supportFootnotes]-->[6]<!--[endif]--></span></span></a> /L’idée des 1000 villages a été reprise par Boumedienne en 1972, afin que <i>« les fellahs puissent habiter dans (des) villages socialistes </i><span style="font-style: normal;">». Il s’agira de créer un autre modèle de relation sociale fondé sur la solidarité et la coopération en brisant le cadre tribal traditionnel. Pour diverses raisons ce fut pratiquement un échec. La tradition musulmane a été plus forte que l’inculcation idéologique. Ainsi on a constaté, par exemple, dans un village que les occupants avaient occulté par de la tôle, des chiffons ou des arbustes les ouvertures ménagées par les architectes dans les murs d’enceinte !(cf. <b>F.Burgat</b></span>, <i>Des villages pas comme les autres ?</i><span style="font-style: normal;">, in </span><b><i>Algérie 20 ans</i></b><span style="font-weight: normal; font-style: normal;">, éd. Autrement, mars 1982) </span></p> </div> </div> <!--EndFragment-->
<br /><span style="font-size: 12pt;"><o:p></o:p></span><p></p> <!--EndFragment-->
<br /><span style="font-size: 18pt; font-family: "Garamond Condensed";"><b><o:p></o:p></b></span><p></p> <!--EndFragment-->
<br /><span style="letter-spacing: -0.4pt;"><o:p></o:p></span><p></p> <!--EndFragment--> Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-80045420262138553632009-05-22T07:58:00.000-07:002009-05-22T08:16:18.917-07:00Une antiquité: La blouse du maître<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdZWU-Faoriwpns7ilYp9ZgDrXhrmSREOoqybqI1_974r-3f9wltwrr3xCVAsuoCr9O1u-1upfBPTSf6pG44b1V7UFeq7xO49PefNHSDnSAc3KYEa5riIOjJ6ftv1FQH5xy6dCiQlDw4oe/s1600-h/Blouse+ma%C3%AEtre+couv..jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 222px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdZWU-Faoriwpns7ilYp9ZgDrXhrmSREOoqybqI1_974r-3f9wltwrr3xCVAsuoCr9O1u-1upfBPTSf6pG44b1V7UFeq7xO49PefNHSDnSAc3KYEa5riIOjJ6ftv1FQH5xy6dCiQlDw4oe/s320/Blouse+ma%C3%AEtre+couv..jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5338664014274383474" border="0" /></a>GRAPHOMANIE<br /><br /><span style=";font-family:trebuchet ms;font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 102, 0);">Encore une publication de Jean Mourot!</span></span><br /><br /><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Les éditions BoD viennent de sortir le nouveau livre de témoignage du retraité graphomane de Yainville. En voici la couverture et la présentation. Il n'est pas interdit transmettre cette publicité autour de vous: c'est le seul moyen d'informer d'éventuels lecteurs.</span><br /><br /><br />Il y a 40 ans, la blouse était encore l’uniforme des maîtres d’école. Depuis, elle a disparu en même temps que les secrétaires de mairie-instituteurs. Les petites écoles ont fermé les unes après les autres. L’école rurale appartient désormais à un folklore désuet alimentant la nostalgie de ses anciens élèves.<br />Après quatre années en banlieue rouennaise, l’auteur a été nommé avec son épouse dans l’une de ces écoles de hameau qu’on construisait encore dans les années soixante. Ouverte en septembre 1958 au milieu des prés et des champs, l’école des Sablons de Jumièges ne comportait que deux classes mixtes, mal chauffées en hiver par un vieux poêle Godin. L’appartement de fonction surmontait la classe des grands. C’est la solitude du lieu et le fait de ne pas y être astreint à assurer le secrétariat de mairie qui avaient séduit le nouveau maître lorsqu’il l’avait visitée, alors qu’il cherchait à quitter la ville pour la campagne en espérant y trouver une “petite bonne” pour s’occuper de leurs jeunes enfants. Elle allait devenir “l’école des Mourot” avant de connaître un rapide déclin après leur départ,dans les années quatre-vingts. Devenue école à classe unique, faute d’élèves, elle fermera définitivement vers 1990.<br />En 20 ans, ce « couple pédagogique » en blouse aura préparé à la vie plusieurs générations d’élèves, avant de les préparer au collège unique après la suppression des classes de Fin d’Études et du fameux “Certif”, le baccalauréat des pauvres. C’est de ces années qui virent la fin de l’école de Jules Ferry, que témoignent ces mémoires. Ils ressuscitent une époque révolue, évoquant des lieux, des personnes, des habitudes qui ont depuis bien changé. On y trouvera aussi la vie d’une famille, en parallèle avec celle d’un militant politique et syndical impliqué dans une période troublée, au cours de laquelle un nouveau monde a progressivement remplacé l’ancien.<br />On peut se procurer l'ouvrage, illustré, chez l'auteur (Jean Mourot 622 bis rue de l'Essart 76480 YAINVILLE) ou le commander en librairie (ISBN 978-2-8106-0332-9) 272 p. 16 € ou encore l'acheter en ligne sur www.chapitre.com ou www.alapage.com ou encore www.amazon.fr franco de port et avec 5% de remise.<br />-------------------------------------<br /><span style="color: rgb(153, 0, 0);">EXTRAITS</span><br /><br /><div style="text-align: justify;">"Quand venait le mois de mai, quand l’eau s’était retirée dans les fossés et que l’herbe était suffisamment haute pour être broûtée, on lâchait les bêtes dans le Marais que les anciens désignaient encore par la vieille dénomination francique de « marec ». À travers les vitres de ma classe, nous assistions ensemble, maître et élèves à la « ferrade » qui se déroulait sous nos yeux à quelques pas de l’école, sur la petite place à l’entrée du chemin de l’Essartel. Notre solide garde-champêtre y avait installé en début de journée ou d’après-midi, une petite forge où il avait activé, à grands coups de manivelle d’un soufflet rotatif, le feu destiné à rougir les fers. L’imposante secrétaire de Mairie lui tenait compagnie avec un maire-adjoint, un registre ouvert sur une petite table prévue pour servir d’écritoire.<br />Il faut savoir que le Marais est propriété communale depuis la Révolution de 1789 et que le droit de vaine pâture sur cette espace appartenant jadis à l’abbaye de Jumièges avait fait l’objet de longs procès au Moyen-Âge et à la Renaissance entre les moines et les habitants. Au XXème siècle, les éleveurs de la commune pouvaient y faire paître leur bétail pendant toute la belle saison moyennant un modeste droit de pacage jamais revalorisé et qui couvrait à peine les frais d’entretien —les éleveurs étant en majorité au Conseil municipal ! On y conduisait donc en mai des veaux, de jeunes bovins à l’engrais et même quelques chevaux de boucherie à la belle crinière blonde. Les propriétaires amenaient leurs bêtes à l’une des trois entrées, la plus proche de leur résidence, pour y être marquées et enregistrées, dans une odeur âcre de corne brûlée. Chaque bête se voyait attribuer un numéro. Le marquage ne se faisait pas, comme dans le Far-West, sur le cuir d’une cuisse ou d’une épaule, mais sur la corne ou le sabot. Cela n’avait rien de douloureux mais les bêtes n’en étaient pas moins inquiètes, nerveuses et rétives. On les voyait ruer, gambader, cabrioler sur la route, les paysans en cotte bleue ou brune délavée se démenant comme de beaux diables pour les contrôler, les faire marquer et les guider enfin vers le sentier menant à l’herbe neuve, empoignant au besoin à pleines mains les cornes d’un taurillon ou galopant le long d’une haie qu’un veau alerte venait de sauter. Mes élèves applaudissaient aux performances des plus habiles. Quand il arrivait que l’adjoint au Maire vînt se soulager la vessie contre une haie proche, ils ne manquaient pas une goutte du spectacle !<br />Parvenus à destination, les animaux se calmaient et se mettaient aussitôt à brouter dans le silence des grands espaces où l’on entend murmurer le vent et que seule animaient, l’hiver, la vie secrète des insectes ou des poissons et le cri plaintif des vanneaux huppés voltigeant au-dessus de leurs petits. Les longues taches brunes de leurs silhouettes réchauffaient à nouveau le vert acide de l’herbe printanière, au pied des peupliers dont les pâles quenouilles striaient la masse sombre et moutonneuse de la rive gauche que déchiraient çà et là les plaies crayeuses de la falaise. Tout le monde se retrouvait alors au café Gibourdel pour se requinquer en plaisantant ou en commentant l’actualité avant de s’en retourner chez soi."<br /><br /><span style="font-family:webdings;">------------------------------------------------------</span><br />"L’année précédente, je n’avais eu qu’une candidate au Certificat d’Études, une bonne élève qui aurait pu être admise en 6ème trois ans plus tôt si elle l’avait voulu, qui fut reçue sans difficulté. En ce temps-là, on préparait souvent l’examen en bachotant à outrance, les maîtres d’élèves brillants espérant plus ou moins secrètement que l’un d’eux décrochât le prix du Conseil Général attribué au premier du Canton. Pour ma part, je m’appliquais à traiter tout le programme, en fonction d’une rigoureuse progression planifiée sur l’année et je n’entraînais mes candidats qu’au troisième trimestre et sans excès. Je les gardais en étude le soir, une heure après la classe, et nous nous contentions d’une dictée avec questions et d’une épreuve de calcul, d’après un recueil d’annales, alors que certains faisaient de même une fois de plus, le matin avant les cours. Nous préparions aussi le Brevet sportif: enchaî-nements rythmiques dans la cour et épreuves d’athlétisme sur le stade —saut en hauteur (au-dessus d’un élastique), lancer du poids, grimper de corde... Pour la course de 60 m, nous nous transportions dans le sentier du Marais au-jourd’hui devenu rue de l’Essartel. Quelques rares parents pensant augmenter les chances de leurs rejetons en s’attirant mes bonnes grâces m’apportaient parfois qui quelques pommes véreuses, qui un panier de légumes. Je les acceptais poliment sans changer pour autant mon at-titude en classe. Quelques rares élèves du CM2 —ou de FE1 car ils avaient souvent un an d’avance— entraient en 6ème sur dossier au Groupe d’observation dispersée de Du-clair qui comptait une 6ème et une 5ème annexées à l’école primaire de garçons, embryon du futur CEG (Collège d’enseignement général) prévu par la réforme Berthoin qui avait prolongé la scolarité obligatoire de deux ans. Cette rentrée 1967 était justement celle de la mise en œuvre effective de cette mesure. Y avaient échappé Jean-Pierre Deconihout et quelques autres, tout heureux de pouvoir enfin éviter l’enfermement scolaire. Les suivants, s’ils étaient enfants d’agriculteurs, avaient la possibilité de travailler dans l’entreprise familiale à condition de suivre en alternance l’enseignement du Cours post-scolaire agri-cole de Duclair (« L’école à Carré », le futur Conseiller gé-néral auquel succédera Claude Steltz). Les autres allaient devoir attendre l’âge de 16 ans au CEG ou en Collège d’Enseignement Technique (CET). On enseignait aux gar-çons l’ajustage et l’électricité à l’ancien Centre d’Ap-prentissage Jacquart de Barentin ou à son annexe du Trait, créée pour former de jeunes ouvriers destinés aux chan-tiers navals jusqu’à leur fermeture. Les filles apprenaient la couture à Edmond Labbé de Barentin, la dextérité ac-quise à moindre coût profitant au bobinage de moteurs de l’usine Claret où on les embauchait à la sortie.<br />L’examen du Certificat d’Études, s’il avait perdu de sa solennité d’antan, demeurait un moment fort de l’année scolaire. On se rendait au chef-lieu de canton en auto avec un parent ou un voisin mais sans les maîtres, pendant longtemps mobilisés pour surveiller et faire passer les épreuves dans un autre canton, pour ne pas nous trouver en présence de leurs propres élèves. Les municipalités of-fraient le déjeuner aux examinateurs. Certaines, comme celle de Duclair, les traitaient fastueusement. Je ne pus bénéficier du repas offert à son hôtel de la Poste que la dernière année d’examen cantonal, avant que la raréfac-tion des candidatures provoquée par la généralisation de l’entrée au Collège ne conduise à centraliser l’examen aux chefs-lieux de circonscription. L’Inspection académique s’était résolue à nous affecter au centre d’examen le plus proche pour ne plus avoir à nous verser d’indemnité de déplacement. J’y retrouvai un camarade de promotion, dans la salle du premier étage où grillait une côte de bœuf sur un feu dans l’âtre, près d’une large baie vitrée donnant sur la Seine où se croisaient les cargos et le bac. Le festin se prolongea au-delà de l’heure prévue pour la reprise des épreuves (le matin était consacré aux épreuves écrites de calcul et de français, l’après-midi aux épreuves orales, au calcul mental, au dessin, à l’histoire-géographie et à la science). Les candidats nous attendirent en jouant dans la cour. Quand nous arrivâmes enfin, le teint rouge et l’esprit embrumé, la douce euphorie due à la générosité municipale nous inclina à l’indulgence pour noter lecture, chant ou récitation... Les corrections se faisaient au fur et à me-sure en commission, les surveillants venant en renfort des correcteurs après les épreuves. Nous corrigions régle-mentairement par deux, selon un barème détaillé où pres-que tout était prévu. Aussi, les plus efficaces d’entre nous se partageaient en fait les copies et ne se concertaient qu’en cas de doute ou de litige possible et pour noter les « rédactions ». En calcul, on pouvait avoir une bonne note à un problème en dépit d’un résultat final erroné: une faute initiale n’entraînait pas systématiquement une mau-vaise note si le raisonnement restait correct et les autres calculs exacts. Au fil des années, les performances ortho-graphiques des candidats baissèrent à un point tel qu’il fut impossible d’appliquer la règle « 5 fautes=zéro ». On en arriva ainsi à ne compter que des quarts de fautes pour des erreurs d’accent d’abord, puis pour des fautes d’orthographe d’usage, à ne sanctionner qu’une seule fois des manquements à certaines règles grammaticales. On en vint même à tolérer certaines orthographes vicieuses de mots jugés peu courants, quand on ne les écrivait pas tout bonnement au tableau en cours de dictée ! Après quoi, on décachetait les en-têtes de copies, on collationnait les notes (sur 5, sur 10 ou sur 20 selon les matières), on effectuait les totaux et on délibérait pour décider qui serait reçu ou ne le serait pas. Un total de 50 sur 100 assurait à coup sûr le succès si l’on avait échappé au zéro éliminatoire en ortho-graphe ou en calcul. Un total inférieur était sujet à délibé-ration. Il arrivait de revoir des copies, notamment de « rédaction ». Dans le plus grand secret, le jury « ra-chetait » à un demi, un point et même davantage en des-sous de la moyenne. Seuls les candidats recalés avaient communication de leurs notes. On réussit ainsi à maintenir jusqu’à la fin un contingent raisonnable de lauréats. Mais on ne peut pas dire qu’un Certificat de 1970 aura eu la même valeur qu’un Certificat de 1950 ou d’avant... Venait alors, quelquefois très tard, la proclamation des résultats. C’était un moment de tension précédant la déception, le soulagement ou le triomphe. En juin 1968, au centre de Maromme, la plupart des candidats et de leurs famille étaient repartis, les délibérations s’étant prolongées assez tard. Mais les maîtres accompagnateurs, même s’ils n’étaient pas membres du jury, attendirent patiemment de savoir le sort de leurs candidats. Cette année-là, à cause de la longue interruption de mai-juin, on avait allégé le pro-gramme et supprimé les épreuves d’histoire-géographie-science. Les épreuves sportives avaient été prévues juste au moment du déclenchement de la grève et nous avions hésité à Duclair avant de les maintenir pour ne pas pénali-ser nos élèves... En fin de compte, les résultats furent assez conformes à ce qu’ils avaient été les années précédentes. Mes candidats étaient reçus. Il m’appartenait au retour d’annoncer la bonne nouvelle aux familles. Je me souviens surtout de mon passage dans une famille où l’on tint ab-solument à me faire trinquer au succès de sa lauréate : je dus avaler un calvados de leur propre production qui me brûla le gosier au passage!<br />Les cours de Fin d’Études de ma classe seront supprimés à la rentrée de1972. J’aurai préparé pour juin de cette année-là mes derniers candidats au « Certificat ». Les meilleurs élèves étant orientés vers le collège, quelques uns d’entre eux persisteront à se présenter à un examen qui servait encore de référence pour certains recrute-ments. Pendant quelques années encore l’examen sera ou-vert aux adultes pour disparaître officiellement en 1989, après plus de cent ans d’existence."<br /></div>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3914987155141480112.post-78102577600053451092009-04-17T08:54:00.000-07:002009-05-22T08:21:10.872-07:00Mes dernières publications<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZrESmhUx_RWEKay1ZNEeTAkrb14C5AmTys9lVqTBEzSde-Z31IMI3Y0hlf7M2UVH2nuM6nDoY0bV-PUALFlK5IPhLm1FkBLFQios1tGvQEgsC45vzAjf3Y5pBSCVoTK5X5U7QROng3wHz/s1600-h/ABC+Jojo+1.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 170px; height: 274px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZrESmhUx_RWEKay1ZNEeTAkrb14C5AmTys9lVqTBEzSde-Z31IMI3Y0hlf7M2UVH2nuM6nDoY0bV-PUALFlK5IPhLm1FkBLFQios1tGvQEgsC45vzAjf3Y5pBSCVoTK5X5U7QROng3wHz/s320/ABC+Jojo+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5325692492621006834" border="0" /></a><br /><br /><br />Après « Sous les drapeaux de deux républiques » t.1 (ISBN : 9782304001860/EAN : 9782304001860) et t.2 (ISBN : 9782304008821/ EAN : 9782304008821) aux éditions « Le Manuscrit » qui témoignent de son expérience militaire de 28 mois au moment de la guerre d’Algérie,<br />Jean Mourot a relaté ses années d’enfance et de jeunesse chez le même éditeur, sous le titre « <span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(102, 0, 0);">L’ABC de Jojo</span></span> »( ISBN : 9782304018103<br />/ EAN : 9782304018103).<br /><div style="text-align: right;"><br /></div><br />En voici un résumé :<br /><br />« L’ABC de Jojo prévoyait un monde merveilleux pour l’an 2000. C’était en 1939. La réalité allait être plus rude pour le petit Jeannot. Chassé de sa ville natale, Metz, par la guerre, il se réfugie dans un village de l’Oise. Après avoir vécu l’Exode, il connaît les rigueurs de l’Occupation mais aussi la liberté de la vie rurale et les 400 coups avec les copains. Transplanté en 1945 à Rouen pour suivre son père, il entre bientôt au Collège pour y trouver d’autres copains et d’autres occasions de transgresser les règles. Il découvre aussi le scoutisme qui va donner un sens à sa vie au moment difficile du passage à l’adolescence, lui apprenant l’engagement au service d’autrui, l’endurcissant et lui permettant finalement d’accéder à l’autonomie. »<br />En voici quelques extraits :<br /><br />EXTRAIT COURT<br /><br />Maman poussait ma petite sœur, qui heureusement n’était pas encore sevrée, ce qui facilita son alimentation, dans son landau chargé de ce qu’elle avait pu emporter de plus précieux, l’argent et les papiers étant mis en sûreté dans une poche de toile glissée dans son corset; j’avais moi-même mes papiers dans une poche semblable, mais plus petite, suspendue sous ma chemise à mon cou. Après quelques kilomètres, des paysans auxquels on nous avait associés me prirent avec eux au sommet de leur charrette débordante. J’aurais voulu rester avec Maman qui marchait en-dessous et je sanglotais silencieusement, au rythme des cahots de la route. Je ne me calmai que lorsque ces braves gens me donnèrent à manger de l’omelette sur une tranche de pain...<br /><br />DÉBUT<br /><br />C’était un samedi de début novembre 1934 ; Maria commençait à sentir bien lourd le gros ventre qu’elle promenait à présent depuis plusieurs semaines. Elle traînait son impatience dans son vieil appartement de la rue de la Chèvre, à Metz où elle s’était installée avec Henri, son mari quelques mois après leur mariage, quand il y avait été nommé par son employeur Dunlop au centre d’entretien de la SGTD. L’enfant à venir se faisait attendre. Devrait-elle accoucher seule ou son mari serait-il revenu à temps ? Il voyageait toute la semaine, en train ou en autocar, pour aller visiter les dépôts de Moselle et Meurthe-et-Moselle, y contrôler les pneus des autocars et les remplacer au besoin. Il avait organisé ses tournées de façon à terminer par Metz le samedi. Il n’allait donc pas tarder à rentrer.<br />Maria avait commencé à ressentir « les mouches ». Comme c’était sa première grossesse, elle ne se rendit pas bien compte de ce qui lui arrivait quand, soudain, elle « perdit les eaux ». C’est alors qu’enfin Henri arriva. Pour grogner, selon son habitude. Persuadé qu’elle avait uriné sous elle, il la tança : « Tu as encore bu trop froid ! » . Il dut bien vite se rendre à l’évidence : ce n’était pas d’urine qu’il s’agissait ; les premières douleurs se faisaient déjà sentir ; le travail avait commencé.<br />Il conduisit bien vite sa femme à la maternité de la Charité maternelle, tenue par des bonnes sœurs, où sa place était retenue depuis un bon moment.<br />Il fallut attendre le lendemain jusqu’à 16h15 pour que l’enfant se décide enfin à montrer sa tête et à faire son entrée dans le monde… J’étais né. Je faisais en braillant mon entrée dans le monde.<br /><br />Alsacienne née allemande en 1905, devenue française en 1918 « par réintégration », Maria, ma mère, était l’avant-dernière d’une famille de quatre enfants vivant à Monswiller, un village limitrophe de Saverne. Son père, Joseph Hausser, alors robuste sexagénaire, était né français en janvier 1869. Sa marraine, la Get’l, se souvenait d’avoir vu jouer le petit Joseph entre les pattes des chevaux de uhlans pendant la guerre franco-prussienne de 1870. Devenu allemand en 1871, il n’avait repris la nationalité française qu’en 1918... pour la reperdre en 1940 et ne la retrouver que sur la fin de sa vie en 1944/45. Parlant avant tout le dialecte alsacien, il est mort en mai 1953, ne sachant plus que quelques mots de français. Il avait passé trois ans en Allemagne au service du Kaiser, dans un régiment d’infanterie, de 1889 à 1892. J’ai encore dans mon bureau sa belle gourde de réserviste, en verre recouvert de cuir rouge orné d’inscriptions patriotiques en lettres dorées et percé au dos d’une fenêtre permettant d’apercevoir à l’intérieur une gravure représentant le départ d’un conscrit. Pendant la 1ère guerre mondiale, âgé d’environ 45 ans et père de quatre enfants, il avait été mobilisé sur place dans la Territoriale.<br />Il travaillait à l’usine Zornhoff qui fabriquait des outils sous la marque Goldenberg. Comme beaucoup d’ouvriers alsaciens, il était aussi paysan, cultivant avec sa femme, Émelie Ott, les petits lopins que leur avaient légués leurs parents, réduits à peu de chose à la suite de trop de partages successifs.<br /><br />Ces livres peuvent être commandés en librairie ou par Internet sur Alapage.com, Amazon.fr, Chapitre.com au prix de 20,81€ le volume, franco de port ou chez l’éditeur (21,90€+ frais de port)<br /><br /><span style="color: rgb(0, 102, 0);font-size:130%;" ><span style="font-weight: bold;"><br />TROIS PETITS TOURS<br /></span><span style="font-weight: bold;">Une traversée du XXème siècle</span></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFvWWS5oHzBRaxcDkRL4jxK_7ujZnHcjnakgLEL2C8vUGI4FV3gaana-VDFqeOKRa25G0iPYsZTEXdhpPrL3_9fHEYURpUf-oaYH74d43w3xCsji6hD_EDWsrGzTMUVGdsqXp5QduD-Q_6/s1600-h/9782810603497-frontcover.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 222px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFvWWS5oHzBRaxcDkRL4jxK_7ujZnHcjnakgLEL2C8vUGI4FV3gaana-VDFqeOKRa25G0iPYsZTEXdhpPrL3_9fHEYURpUf-oaYH74d43w3xCsji6hD_EDWsrGzTMUVGdsqXp5QduD-Q_6/s320/9782810603497-frontcover.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5325693863774148050" border="0" /></a><br /><br />Recoupant partiellement ce récit, les mémoires de son père ont été publiés chez BoD (Books on Demand) sous le titre : « <span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Trois petits tours</span>, une traversée du XXe siècle </span>»( ISBN 13 : 03-978-2-8106-0349-7 ; 160 p. avec illustrations ; 12 €): c’est un hommage filial en même temps que l’occasion de parcourir le 20ème siècle de 1905 à 1999. Grâce aux documents laissés par son père (écrits, lettres, enregistrements), il a reconstitué la vie de ses parents dans un siècle plein de bruit et de fureur mais aussi d’espoir et de douceur de vivre.On assiste au début de la modernité, à l’accélération des progrès techniques... De la guerre de 14 vécue en Alsace et en Lorraine à celle de 40, avec son cortége de séparations, de risques et de privations, de Nancy à Rouen en passant par la campagne picarde, revit un monde aujourd’hui disparu. Ce récit est le roman vrai de « petites gens » qui, comme les marionnettes, ont fait trois petits tours dans leur siècle avant de s’en aller discrètement, comme ils avaient vécu. C’est une histoire couleur sépia qui se lit comme on feuillette un vieil album de photos de famille. Avec curiosité, tendresse et nostalgie...<br />DÉBUT DU PROLOGUE<br />Sur une vieille photo, cinq poilus, képi sur la tête, capote relevée sur les genoux fixent l’objectif sur un fond de campagne lorraine. Ils ont un brin de muguet agrafé sur la poitrine : c’est le 1er mai 1915 à Maidières les Pont-à-Mousson, dans la vallée de la Moselle. La guerre dure depuis bientôt un an. On sait maintenant qu’elle en sera pas « fraîche et joyeuse » mais l’on n’est pas encore allé jusqu’au bout de l’horreur. Le front s’est stabilisé au nord et à l’est de la France mais l’on se bat encore avec acharnement à trois kilomètres de là, dans les tranchées du Bois Leprêtre qui ne sera conquis que le 12 mai, au prix de lourdes pertes.<br />Ici, on est au repos, entre anciens, des « territoriaux » peut-être, habitués au bruit de fond des roulements d’artillerie au lointain. Au centre, assis en tailleur,un petit homme à l’œil vif cache ses lèvres sous une abondante moustache en croc. C’est mon grand-père, Eugène Mourot. Derrière lui, un grand dadais de 15 ans s’arrange pour qu’on voie sa chevalière fabriquée à partir d’une douille de laiton: c’est son fils aîné, René. Au début de la guerre, quand une avant-garde allemande avait investi le village, il s’était enfui pour se réfugier dans une ferme voisine et n’était réapparu qu’une fois l’ennemi reparti… À ses côtés, ses deux cadets: Louis, 7 ans et demi et Henri, 5 ans. Ce dernier, c’est mon père. Visage rond, cheveux ras, son visage s’éclaire d’un petit sourire moqueur.<br /><br />EXTRAITS<br />Quand j’eus atteint l’âge scolaire, on m’inscrivit à l’école de garçons Ory. Nous avions des maîtres à l’ancienne. Avec eux, j’ai toujours aimé apprendre. Je me rappelle très bien de mon premier instituteur, Monsieur Galland. Il portait l’impériale,, c’est-à-dire la moustache en pointes et la barbiche, à la manière de Napoléon III, et avait la manie de manger en classe un morceau de pain qu’il coupait en petits dés à l’aide de son couteau de poche, avant de les avaler devant nous. Quand je suis arrivé, il m’a demandé : « —Qui est-ce qui t’as appris à manger? —J’ai appris tout seul, Monsieur. —Eh ! bien pour apprendre à lire et écrire, ce sera la même chose. Il faudra que tu apprennes tout seul et que tu y mettes du tien. ». Ensuite, j’ai eu Monsieur Flèche qui venait de perdre un bras au combat, puis le fils du directeur, également mutilé de guerre. C’était ce dernier, qui surveillait l’étude du soir. Celle-ci permettait aux enfants pauvres et mal logés de faire leurs devoirs dans les meilleures conditions contre une modeste contribution. Avec lui, il fallait se tenir tranquille. Il ne voulait rien entendre. On ne pouvait même pas tousser ! Par contre, son père, Monsieur Grandjean, était un brave homme. Quand j’ai été dans sa classe, pour y préparer le Certificat d’études qu’on passait alors à 12 ans, j’étais devenu un peu son chouchou. Je lui faisais à l’occasion quelques courses dont il me récompensait par une petite pièce. Nous écrivions à la plume Sergent-major. Nous avions les livres habituels de l’époque, la géographie de Vidal-Lablache, « le Tour de France de deux enfants », etc. Comme j’aimais l’histoire, j’avais quelques livres supplémentaires à la maison, récupérés je ne sais où. Et quand le maître faisait sa leçon, il me demandait souvent : « Allez Mourot, amène-moi donc un de tes livres... qu’ on voie ce qu’on peut y trouver. »<br />Jamais ces maîtres de l’école laïque, dont on disait tant de mal dans les milieux catholiques de l’époque, ne nous ont brimés dans nos convictions et pratiques religieuses, même quand ils étaient francs-maçons, comme c’était vraisemblablement le cas de M. Grandjean. J’ai pu manquer sans problème les trois ou quatre jours de la retraite précédant la première communion et toujours eu les permissions que je demandais lorsque, étant enfant de chœur, je devais m’absenter pour servir une messe de mariage ou d’enterrement.<br />Au début de 1918, les combats s’étaient dangereusement rapprochés de Nancy : on se battit durement sur les hauteurs, au Grand Couronné. Il nous est souvent arrivé, à l’école, de descendre à la cave avec, dans une petite musette, une espèce de chiffon enduit pour nous protéger d’ une possible attaque aux gaz de combat. Pendant un an, nous avons dormi tous les soirs à la cave, rue Jeannot en prévision d’éventuels bombardements de l’artillerie lourde allemande. Les bombardements aériens étaient moins redoutables : les aviateurs lançaient leurs bombes à la main depuis leurs aéroplanes et elles faisaient souvent plus de peur que de mal. Un jour nous en avons reçu trois sur notre maison: l’une s’est arrêtée au grenier, une autre au-dessus du 1er étage et la troisième est tombée dans la cour.<br />***<br />Dans mon immeuble, quelqu’un faisait de la photographie. Je lui achetai, pour une somme modique, tout l’attirail du parfait photographe pour la prise de vue et le développement : un appareil à plaques, avec pied et voile noir, ainsi que le matériel pour faire des photos comiques ou artistiques. C’était un plaisir, quand on trempait les plaques de verre recouvertes de gélatine dans le bain d’hyposulfite, de voir apparaître les images. Mais pour moi, dans notre appartement au confort rudimentaire, le développement n’était pas une mince affaire. Je m’enfermais dans l’alcôve de ma chambre et je bouchais tous les orifices de manière à ce qu’aucune lumière ne pénétrât dans mon réduit. Je m’éclairais avec une lanterne à bougie dont les vitres avaient été badigeonnées de rouge. Si bien qu’après chaque développement, je sortais de mon « laboratoire » à demi asphyxié.<br />C’était l’époque des débuts de l’aviation.Je suivais les raids à longue distance de Pelletier d’Oisy, dit Pivolo. Je tremblai pour Nungesser et Coli par exemple, lorsqu’ils entreprirent leur traversée de l’Atlantique sur l’ Oiseau blanc, en 1927, pour disparaître sans laisser de traces. Un peu plus tard, j’écoutai à la TSF le reportage de l’arrivée à Paris de Lindbergh qui réussira la première traversée, sur son petit monomoteur, the Spirit of St Louis. Je ne manquais pas les meetings aériens, celui de Jarville, par exemple où j’étais allé avec ma tante Marie. J’étais impressionné par les acrobaties des pilotes, souvent auréolés de leurs succès au cours de la guerre. Un jour, je suis même monté, sans voler, dans un avion de la base du 21ème régiment d’aviation de Nancy, un Lieuret-Ollivier, un avion qui avait si mauvaise réputation qu’il fut interdit de vol à la suite de trop nombreux accidents.<br /><span style="font-style: italic;">Ce livre peut être commandé en librairie ou chez l’éditeur 12€+ frais de port</span><br /><span style="font-style: italic;">ou par Internet sur Alapage.com, Amazon.fr, Chapitre.com au prix de 11,40€ le volume, franco de port)</span>Jean J.MOUROThttp://www.blogger.com/profile/14185150885296678229noreply@blogger.com1